"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

mercredi 4 novembre 2009

I shall never surrender

C'est au Petit Palais que je me suis rendu par ce bel après-midi frais et ensoleillé. Situé en face du Grand Palais, son grand frère, il abrite le Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris ; tout comme le Musée Carnavalet, il est rattaché à la mairie de Paris et sa collection permanente est par conséquent ouverte à tous gratuitement !

J'y étais déjà allée depuis sa rénovation de 2005 et je ne cache pas que ce bâtiment continue de m'éblouir ! Personnellement plus attirée par la peinture je dois avouer que même les collections de sculptures, bibelots, et vases sont impressionnantes. Niveau tableaux se côtoient des Sysley, des Pissaro, des Monnet et je n'évoque ici que les peintres du XIXe!


Mais au-delà de l'exposition, le bâtiment est à couper le souffle. Il est haut, grand, vaste, imposant, lumineux ! Et l'on a même accès au jardin central.. Un musée avec jardin c'est quand même peu commun ! Là, alors que je respirais l'air frais et ensoleillé de ce bel après-midi de novembre, je me suis crue de retour en prépa, car oui l'air parisien de novembre n'a pas changé d'odeur et sa sensation revigorante sur mon visage reste la même, ce qui a quelque chose de rassurant dans la mesure où cela me garantit que certaines choses à Paris ne changeront pas en mon absence !

Au sous-sol du musée se cache une rétrospective de l'histoire du Petit Palais que je n'avais pas vue la dernière fois. Je savais que les deux palais avaient été construits pour l'Exposition universelle de 1900, mais j'ignorais que le projet initial était de créer une perspective en reliant l'esplanade des Invalides au Champs Elysées par le Pont Alexandre III et c'est vrai que depuis le Palais des Invalides, l'imposant pont crée un boulevard qui mène à l'avenue W Churchill, conduisant elle-même aux Champs. Et de loin on en oublierait presque qu'il s'agit d'un pont traversant la Seine pour croire à une avenue, s'il n'était paré d'or et de bronze !




La dernière salle de la rétrospective m'a particulièrement émue : au lieu d'un conventionnel Livre d'Or ici c'est sur un mur de post-it qu'il est proposé aux visiteurs de laisser leur trace ! Bon malheureusement le seul appareil photo que j'avais est celui de mon téléphone, et la photo ne tient pas compte du mur en entier. Les post-it sont roses, jaunes, oranges et chacun est personnalisé. Ça me donne presque envie d'y retourner pour pouvoir immortaliser cette oeuvre vivante qui avait l'air récente et temporaire.



En sortant du musée j'ai redécouvert comme chaque fois que je passe par ici la statue de Churchill et sa citation "We shall never surrender" puis je suis rentrée tranquillement en longeant la Seine.

2 commentaires: