"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

dimanche 28 février 2010

Back to the Mall

Hier je crois que j'étais complètement dans les vappes car aujourd'hui, en retournant au centre commercial (il faut bien se nourrir dans la vie), j'ai fait de nouvelles découvertes.

Déjà vous ai-je dit que j'habitais au 8e ? Eh bien en fait, il faut savoir qu'ici un étage fait 14 marches, alors vivre au 8e est une notion plus que relative, de la terrasse (oui, il y a une terrasse) j'ai plutot l'impression d'etre au 6e. Bref autre détail bon à savoir : les interrupteurs sontsitués à portée de la main quand on est debout, soit à 50 centimètres du sol je dirais. Je pense que toutes ces différences sont liées à la taille moyenne locale. Les femmes ne dépassent pas 1,60 m, les hommes 1,75 m. Autant dire qu'ici Sarkozy se fondrait dans la population.

Bref revenons-en au mall. Pour y aller, souvenez-vous, je dois traverser deux rues. Eh bien j'ai eu beau chercher, pas de trace de passage pour piétons, ni de feu. Pas de trop gros risque cependant : les voitures, comme le commun de la population ici, ne sont pas pressées.
Nous voilà à présent dans les entrailles de la société de consommation. Aujourd'hui j'ai regardé un peu les boutiques, par curiosité. Il y a vraiment de tout, mais là où j'ai passé le plus de temps, c'était dans une librairie/disquaire. Les livres sont passablement chers (comme partout), mais je pense que quand j'aurai un peu plus de temps, je viendrai en acheter un, parmi les classiques locaux (Allende ou Llosa, je me renseignerai pour choisir).
Ah oui la chose importante que je me devais de reporter, c'est le personnel de sécurité du centre commercial : une équipe de paraplégiques situés tous les 20 mètres. Je ne comprends ni le pourquoi ni le comment, mais il fallait que je vous raconte ca !
Pour ceux que ca intéresse, j'ai mangé un burrito à 2 euros. Non que les fasts foods soient particulièrement bon marché sur place, mais plutot qu'ici, un burrito c'est comme une portion de frites en France (papas francesas en version locale), c'est un accompagnement du plat principal, souvent bien gras et frit...

C'est tout, pour le moment !

Let's go to the Mall

Il est temps de vous parler un peu de là où j'habite à présent. Ce sont ces immeubles rouges.
C'est un complexe de logements (pour exaptriés je suppose), ici on appelle ca une staff house. Le complexe est au centre de la ville, dans un quartier appelé Salitre, à 10 minutes en voiture de la base où je travaille. C'est un ensemble d'appartements séparé du reste du monde par des grilles de fer surmontées de barbelés électriques, et avec un accueil gardé 24h/24 par des gardiens. À l'intérieur, plusieurs immeubles disposés autour d'un jardinet avec plusieurs aires pour enfants. Et c'est là que l'on prend conscience d'etre sur une autre planète. J'y ai vu par exemple une fillette de 9 ans faire sans doute un travail scolaire avec grandes affiches, ciseaux et pc portable ; ou deux gamines jouer avec une trotinette à moteur : une espèce de trotinette normale, mais avec des roues tunées de tracteur et faisant un bruit d'avion. Bref welcome chez les expats..

Il y a aussi d'agréables surprises, comme ces petites cloches disposées sur pleins de balcons, ca doit etre un truc traditionnel, en tous cas c'est super agréable car dès qu'il y a un peu de vent, toutes les clochettes se muent en orchestre.

Mon appart est spacieux, et je ne sais pas encore si d'autres personnes y vivent, mais ca en a tout l'air. Je vous en dirai plus prochainement, une fois que j'aurai élucidé ce mystère !


Mais venons-en au fait : le Mall ou centre commercial. Il faut savoir que du salon, j'ai une vue imprenable sur le Gran Estación, le centre commercial du coin, et qu'il me suffit de traverser deux rues pour y etre.
Hier mon estomac criant famine, j'ai bravé tous les interdits et me suis rendue sur place, malgré les vertiges qui m'assaillaient (altitude oblige). En fait mon manager m'avait dit 'si tu as faim, vas là-bas, y a des trucs à manger'. Honnetement, moi je pensais que ce serait un truc du meme style que le Carrefour ou le Géant de Tunis : un batiment sur un étage avec un hyper-marché et quelques boutiques. En tous cas je ne m'attendais certainement pas à ca :


Non seulement il y a des trucs à manger, mais il y a aussi un hyper marché (il faut que je vous raconte l'hyper marché, mais chaque chose en son temps !), deux cinémas, des restos en pagaille : fast foods, mc do, pizzerias, sushis et j'en passe, plein de magasins, un manège pour enfants et surtout une foultitude de de monde partout. J'ai vraiment pas eu le temps de tout repérer, ma priorité étant de manger. J'ai donc foncé sur le supermarché.

Alors là maman, papa, tout le monde, rassurez-vous, ce n'est pas ici que je mourrai de faim ! Entre chips en tous genre, coca-cola en bouteille de 2,5 Litres et autres cochoneries en tous genres, on voit qu'on est en Amérique. Un autre truc fascinant est le rayon fruits : un arc-en-ciel de nouveautés pour moi, que je n'ai pas pu prendre en photo (j'avais juste sur moi mes clés et un peu de cash, de peur de me retrouver dans le Bronx) mais à la prochaine occasion je vous montre ca. J'ai joué la carte safe en ne prenant que des raisins et des pommes, mais je sens que je vais avoir du pain sur la planche si je veux tester toutes ces nouvelles saveurs ! Bref une autre coutume du coin, ce sont les point échantillons. Y en a partout. Pour gouter de nouveaux produits gratuitement, ou tester une marque de fer à friser. Et les gens semblent en raffoler...

samedi 27 février 2010

Where are you from?

Qui dit déménagement et nouvelles rencontres dit automatiquement faire connaissance. Je vous laisse imaginer mon désarroi face à cette question des plus banales 'd'où viens-tu ?' Logistiquement de France, alors on te demande si tu es Francaise. - Non - alors 'd'ou viens-tu ? Où es-tu née quoi' - et la tu te retrouves à expliquer le comment du pourquoi de la vie sur Terre. J'ai essayé toutes les configurations possibles de réponses, mais comme techniquement j'utilise le passeport rouge, mes parents vivent au pays (du passeport) vert et que j'ai étudié en France, je me retrouve toujours à un moment ou un autre en train d'expliquer aui je suis. Et je ne vous parle meme pas d'expliquer comment se prononce mon nom ! Mais je ne me plains pas. Surtout depuis que j'ai rencontré Egor, le camarade Russe ! Il vient d'un petit patelin en Sibérie, et a quitté le pays pour la première fois samedi pour venir au Brésil. Il a notre age, est marié et attend un heureux événement pour octobre. Jusque là tout va bien, tout le monde est content pour lui. Sauf que Egor, il comprend pas comment ca se fait que nous ne sommes pas mariés à notre age, qu'il serait peut-etre temps de s'activer. Egor en fait ne comprend pas grand chose. Il est très intelligent, ne vous méprenez pas. Ce que je veux dire c'est qu'il a énormément de mal à imaginer que d'autres puissent avoir une autre culture que lui, différentes valeurs. Il faut préciser qu'Egor a jeté sa télé par la fenetre (TRUE STORY, il a dit qu'il avait toujours revé de faire comme dans les films pour voir ce que ca fait une télé heurtant le plancher des vaches avec une accélération non nulle) il y a de cela quelques années et, fait peut-etre plus symptomatique, qu'il a passé ces deux dernières années en tant qu'officier pour son service militaire avec pour seule fenetre sur le monde la Radio Militaire Russe. Pour lui tout ce qui n'est pas conforme à sa norme est moins bien, et c'est là qu'Egor devient énervant. Bref hamdoullah, et merci papa et maman, rien de plus à ajouter !Les autres élèves de la formation étaient tous super sympas, et comme nous étions peu (d'habitude il y a 35-50 personnes plutot), nous avons pu former un groupe bien soudé et apprendre à se connaitre. Nombreux parmi eux ont passé du temps ailleurs, France, Italie, Canada, Australie ou ailleurs, le temps d'un échange scolaire, d'un stage ou de vacances. Humour d'ingénieurs, communication dans un savant mélange d'anglais, espagnol et portugais. Ambiance vraiment cool et c'était dur de quitter tout ce beau monde, d'autant qu'étant la seule en completions, je n'ai aucune chance de les retrouver lors de ma school (qui est spécifique à chaque segment). Heureusement que je pourrai revoir régulièrement les six Colombiens qui sont eux aussi basés à Bogotá, mais vivent chez eux je crois. Tout le monde à Rio m'a dit le plus grand bien de Bogotá, qui passe pour etre la meilleure location de LAM, devant Rio de Janeiro, plus chère et plus risquée aussi : une des coordinatrices sur place s'est fait menacer il y a quelque temps par une personne armée à deux pas de la base.

Food Time

Une pause culinaire s'impose à présent. Et au Brésil, ce n'est jamais de refus ! Je peux commencer par parler des fruits locaux. J'ai renoué avec la pastèque et ai découvert l'ananas frais, tous deux servis au petit-déjeuner. À la base locale, située à 10 minutes de bus (je pense qu'à pieds c'est la meme distance temporelle !) on a vraiment éte gatés. À manger à chaque pause (soit chaque heure et demi à peu près), des déjeuners variés et succulents, en buffet.


Pour en revenir aux fruits, il y a ce jus local appelé acai, de couleur mauve, de consistance très très épaisse et au gout intermédiaire entre banane et pomme. Et j'ai eu la surprise de découvrir le Guarana, soda local à base d'un fruit indéterminé (en tous cas mes camarades brésiliens n'étaient pas en mesure de détailler), et qui n'est en fait que l'équivalent local du Miranda Pomme tunisien (boisson gazeuse gout pomme).
Je peux parler des deux spécialités culinaires locales : la viande et les crevettes. Un plaisir de chaque instant pour moi !! En particulier un soir on a diné dans un resto huppé open barbecue, mais attention ce sont des serveurs qui apportent des plateaux de viande et l'on peut choisir de quel morceau on veut. En parallèle, buffet à volonté de sushis, salade, crudités et autres plats.
Dernier détail, sur les rigs, une cantine est ouverte 24/7. Je ne risque donc pas de mourir de faim, bien au contraire !

Rio, OFS-1

24 élèves, dont 11 filles, tous agés entre 22 et 26 ans. Compter une petite moitié de Brésiliens, six Colombiens (je connais donc déjà six personnes de ma base!), quatre Mexicains, deux Vénézueliennes, un Russe et moi. Nous sommes trois à avoir un statut d'expat et donc à aller 'à l'étranger' : le Russe va au Mexique, un des Mexicains au Perou et moi en Colombie. Voilà pour le groupe.Les cours étaient des présentations sur le b.a.-ba. à savoir en entrant dans la boites : les valeurs, l'historique, un briefing sur les activités, les segments, et des bases en matière de qualité/sécurité. Cours tous les matins de 7h30 à 18h+ selon si on a fini ce qu'on devait faire. Cet emploi du temps chargé ne m'a malheureusement pas permis de relever le défi que Pika m'avait lancé d'aller voir Corcovado, la statue du Christ, avec Pan de Azucar (pain de sucre.. ils sont gourmands ces Brésiliens !) en arrière plan. Je n'ai pas non plus pu aller à Copa Cabana, la célèbre plage malheureusement pas très safe. Je me suis contentée de rester dans les environs de l'hotel, a Barra, quartier hyper huppé de cette ville king-size (on était à une heure et demi de Copa Cabana et un peu plus de Corcovado). On a aussi rencontré des grosses pointures de la région, dont un Tunisien qui était étonné de voir une compatriote sous ces latitudes!Pour la suite des événements il serait peut-etre intéressant que je détaille en deux mots l'organisation de la société. En gros il y a deux échelles : géographique et segment d'activité.

A l'échelle géographique, ca s'appelle les zones ou area en anglais. Amérique du Nord (NAM), Amérique Latine (LAM), Europe et Afrique (EAF), Asie et Moyen-Orient (MEA), Russie (RSA). Vous pouvez tous les oublier pour le moment à part LAM, qui est mon aera, elle-meme divisée en régions, ou GeoMarkets : Mexique et Am Centrale, Perou-Colombie-Equateur, Venezuela-Trinidad&Tobago, Brésil, Argentine-Bolivie-Chili. Là pareil effecez toutes les données si le coeur vous en dit, sauf PCE, c'est là que je suis. Puis au sein de ce GeoMarket, je suis assignée à la Colombie, comme vous savez, et plus précisément à Bogotá, qui est ce quón appelle ma location. Si les activités de ma location venaient à diminuer, on me bougerait prioritairement au sein du pays, puis du GeoMarket, puis de l'aera et en dernier recours ailleurs, mais c'est très rare, et puis l'activité florissante du Brésil (et je ne parle meme pas du Vénézuela) semble prospère en ce moment, donc au pire du pire des pires, c'est sans doute où je serais transférée en cas de grosse dèche partout ailleurs dans le coin.Puis l'organisation par segment d'activité retrace en fait la vie du puit de pétrole, de la prospection à la production.

WesternGeco est la branche de prospection sismique. Ils sillonnent terre et mer pour sonder le sol et trouver les prochains gisements. Une fois qu'une piste est trouvée, c'est au tour des D&M - comme Drilling & Measurement, ou Donkey Monkey, selon l'ambiance - de venir avec leur matos et percer des trous, et faire les premières mesures. Ils peuvent rester jusque 1 mois d'affilée sur le rig (= plateforme). Ce segment est très touffu en personnel car creuser les trous peut durer jusque deux ans pour un puit donné, et que de plus en plus, la facon de les percer peut déterminer la qualité de la production à venir. Mais ce segment se partage la vedette avec Wireline, celui des gens qui viennent faire des mesures beaucoup plus précises sur le puit. Eux sont connus pour ramasser beaucoup d'argent car leur travail est très stressant et très souvent correllé à d'énormes risques de malfonctionnement qu'ils doivent gérer (typiquement que les instruments de mesure restent bloqués dans le trou, qui est rappelons-le encore à l'état brut, avec juste un tuyau métallique, le casing, étape que SLB sous-traite). Après il est temps de nettoyer un peu ce puit, de le rendre tout propre (relativement), le cimenter, bref le rendre exploitable, et c'est le boulot des Well Services. Puis l'équipe de Testing peut venir faire des mesures, cette fois-ci en conditions réelles de production, pour affiner les estimations, optimiser la production, bref caractériser le puit. Puis place aux grands beaux et intelligents segments de production pétrolière. D'abord nos amis les Artificial Lift, qui s'ingénuent à pomper le pétrole contre vent, pression et eau. Puis les Completions viennent customiser le puits, 'pimp my well' qu'on dit :p En gros on fait de la joaillerie de puit de pétrole, en posant des vannes pour controler de quelle reservoir on veut extraire notre jus (un puit peut etre et est préférablement relié à plusieurs formations de pétrole sous-terraines), pour bloquer les sources d'eau, on pose des filtre anti-sable, on rajoute des petits trous si on voit qu'on ne peut pas accéder à une formation. Voilà un peu plus de détails sur mon segment. En gros, selon le puit, il s'agit de placer astucieusement les gadgets dont nous disposons pour optimiser la production, le tout avant de commencer à pomper... Ceux qui me connaissent comprennent bien peut-etre mieux pourquoi c'est dans ce segment que j'ai été mise ? Enfin il reste trois segments sur lesquels je passe rapidement, IPM est un segment 'puit clé en main'qui sous-traite tous les autres segments. DCS est le segment d'analyse de data, qui récupère toutes les mesures et fait de jolis dessins en 3D du puit, ils travaillent plutot sur PC que sur site, mais ils sont essentiels pour relier les différentes mesures réalisées tout du long. SIS enfin est le segment chargé de vendre au client un peu tout et surtout des logiciels si j'ai bien compris. Eux aussi travaillent plutot assis face à un écran.Je m'arrete là car je ne veux pas vous innonder d'informations qui ne vous disent peut-etre rien.

jeudi 25 février 2010

Ho Ho Ho

Salut les Terriens !
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous aujourd'hui. Non en fait j'en ai deux bonnes.
1. je suis toujours vivante
2. j'ai recu mon PC !
La mauvaise nouvelle est que je ne pourrai pas vous tenir plus au courant car le bus nous reconduisant a l'hotel en fin de journee s'en va dans vraiment pas longtemps et que ce soir on dine avec toute l'equipe (participants et encadrants). Les photos et les vrais posts arriveront prochainement !

mardi 23 février 2010

point news

Coucou les loulous!

Juste un petit mot pour vous dire que je suis bien arrivee a Rio ! Ici il fait tres chaud mais la clim est partout. J aurai mon PC cet apres midi, en attendant je squatte vite fait sur un PC pendant la pause (on est en pleine formation).
Bisous tout le monde a bientot pour de plus amples details !!

dimanche 21 février 2010

Succédané

C'est super j'ai le wifi dans l'avion, on est au-dessus de l'Atlantique et c'est vraiment bleu partout.

Oui en fait je vous laisse ce message en attendant d'être en mesure de vous donner des nouvelles fraiches tout droit de Rio et peut-être en direct, et je ne sais pas trop quand je pourrai en donner alors il faudra prendre son mal en patience.

Bon de toutes façons, comme on dit, pas de nouvelle bonne nouvelle. Et puis je ne me fais pas de souci en ce qui concerne la la vitesse de propagation des mauvaises nouvelles. 

En attendant le prochain post (le cas échéant), je vous dédie ce teaser...

samedi 20 février 2010

en direct de CDG

Il est 22h06, je suis a la porte 34 du terminal E, face a un pc qwerty. Il fait nuit noire dehors et dans une grosse heure un boeing 747 va m'avaler pour une demi-journee !

Pas d'histoire croustillante a raconter, pourtant d'habitude a l'aeroport ca rate jamais. Ah si, maintenant que j'y pense, a l'enregistrement, un couple derriere moi pestait sur un gars qui selon eux bloquait toute la file. "Ah bah forcement c'est un Chinois, en plus les dames qui l'enregistrent aussi. Heureusement qu'elles s'y sont mises a plusieurs... Ben voyons faut pas chercher : y a une queue qui avance pas, c'est forcement des chinois." Ce couple allait en Chine. Lorsque l'homme a eu fini de s'enregistrer, il a quitte le comptoir, une dizaine de passeports a la main. Bizarrement le couple m'a pas reagi...

Bref ca c'etait pour la petite histoire, mais revenons aux choses serieuses !
A l'arrivee a Rio, tout est prevu : un chauffeur doit m'y attendre avec un ecriteau a mon nom, et j'ai meme recu un trombi papier de tous les chauffeurs travaillant pour la boite, des fois qu'un agent secret aurait capture mon chauffeur et usurperait son identite pour mieux me pieger. Dans le meme document il est stipule que le bus nous conduisant au lieu de la formation partira tous les matins a 7h sharp de l'hotel.
C'est tout pour le moment. N'hesitez pas a me laisser des coms ou des msgs, on va rentrer dans la periode ou j'en aurai le plus besoin :-)

jeudi 18 février 2010

Ce n'est qu'un au... Ta gueule !


C'est vrai que là je commence à avoir l'habitude de vous dire que je m'en vais, et vous sans doute aussi !

Y a eu les au revoir de quand je suis allée à Tunis fin novembre.

Y a eu les au revoir de quand je pensais décoller mi-janvier et suis finalement retournée à Tunis.

Alors forcément quand j'ai dit que je partais cette fois-ci, j'y croyais plus trop, et vous non plus !

Et voilà que c'est reparti pour une série d'au revoir. Cette fois-ci j'ai tous mes papiers en règle, inchallah ça devrait être la bonne, samedi j'me casse. Sauf que j'en ai marre des au revoir. C'est toujours un peu triste et alambiqué, on sait pas trop quoi dire. A bientôt ? Barre-toi bon débarras ça nous fera plus d'air pur ? Adieu ? On se tient au courant ? Après une formule maladroite, on agite le bras, on serre les fesses et le cœur, on se retourne et on marche. Et la vie continue.

Non mais c'est vrai, avec internet on a limite plus de nouvelles des gens quand ils sont loin (et qu'on pense à en prendre) que quand ils sont juste à côté et qu'on procrastine parce que finalement ils sont tout près. La seule chose qui change, c'est que l'on ne se croise plus par hasard au détour d'une rue ou dans un bus bondé.

Alors ce coup-ci pas d'au revoir déchirant, juste un bye bye, et puis vous savez quoi ? je reviendrai :)

mardi 16 février 2010

Paris Magique sur votre gauche

Ce matin, les yeux cernés et le coeur léger j'embarquais dans l'AF 1985 pour Paris.
Départ par temps nuageux et maussade à Tunis, vol éclair en compagnie d'une des protagonistes de la baston d'hier - true story, arrivée à Paris un quart d'heure à l'avance par temps clair et rayonnant nous offrant une vue imprenable sur Paris Magique - sic Rémi notre commandant de bord. Moment magique en effet. Pour vous donner une idée, c'est comme voir une maquette de la capitale, mais avec la Seine qui scintille de lumière, baignant St-Louis et Cité se tenant au chaud côte-à-côte, Tour Montparnasse se la pétant de son port altier et face à elle Dame de Fer soutenant le poids des années, pimpante et fraiche comme au premier jour.


Juste le temps de récupérer mon sac, arrivé presque avant moi au niveau des tapis, et je file vers Clamart récupérer mon dossier.

Là, une blague m'attend : mes papiers sont arrivés, avec une note précisant qu'il faut se rendre au Consulat Colombien le plus proche pour faire la demande de permis de travail, permis qui met normalement 4 jours minimum pour être prêt, sachant que le site du consulat mentionne 24 heures et que si mes calculs sont bons (rien n'est moins sûr) dans 4 jours je suis supposée survoler l'Atlantique...

Bref la RH d'ici a eu la même surprise que moi, et à l'heure qu'il est elle doit être en train de trouver un moyen de contourner cet ultime problème. Quand y en a plus...

lundi 15 février 2010

À l'aéroport - F(l)ight

Ce matin le vol AF de 9h en direction de Paris n'a jamais démarré, suite à une panne technique.

Mais je n'étais pas dedans. A cette heure-là, j'essayais de joindre la RH pour savoir si je devais partir, mon vol étant prévu à midi. Je ne l'ai eue au bout du fil qu'une fois sur le chemin vers l'aéroport : "Ouais viens plutôt demain, ça nous laissera le temps de s'assurer auprès de tout le monde que tu es bien inscrite". On s'est dit on s'en fout on y va quand même. En fait au lieu de changer le billet sur le net, on l'a fait à l'aéroport. Et ça c'était quelque chose.

10h45 à l'aéroport, le comptoir Air France est assailli par des hordes de voyageurs. Y a des jours comme ça. C'est là qu'on a appris pour la panne. Je fais la queue, et là juste derrière moi éclate une bagarre pour savoir qui passera après moi, entre une raciste croulant sous les bagages faisant la queue et un couple grugeur sans valise. Le ton monte, les oreilles s'échauffent, les insultes fusent.

De la dispute de l'aéroport de ce matin
Répliques librement inspirées de faits réels


Et vas y que t'es mal élevé - Casse toi ou j'te tue - De toutes façons t'es pas dans la bonne queue - Me parle pas mal - Vas y j'vais te marave la gueule faudra un examen de tes dents pour te reconnaître - Ta mère est tellement grosse que quand elle prend l'avion c'est pour elle qu'elle paie de l'excédent - Ma mère tu la laisses où elle est ou je lâche mon chien sur toi tu vas rien comprendre tu deviendras un Picasso vivant.



J'aurais franchement préféré qu'ils se bagarrent à la kaïra, à coup de lames innocentes et de zyva inoffensifs. Au lieu de cela, ce n'était qu'une dispute corrosive d'adultes, sans doute de ceux qui sont scandalisés par les jeunes des quartiers chauds qui ont au moins le mérite de nous faire rire par l'originalité de leurs répliques et leur sens aigu de la rhétorique, dispute au demeurant très largement raciste et nauséabonde, que la bienséance m'interdit de reproduire ici. Bref c'était hardcore mais différemment, et je suis finalement heureuse d'avoir échangé mon billet pour échapper au supplice de souffrir deux heures de plus avec eux dans le même avion (note pour plus tard : vérifier que le vol de 12:25 est arrivé à bon port).

Demain matin, nouvel essai. J'espère que l'avion démarrera, je prends celui de 9h.

dimanche 14 février 2010

Fin de week-end

J'aime pas les week-ends.

J'aime pas le froid de canard qu'il fait à Paris.

J'aime pas ne pas savoir si oui ou non je suis inscrite pour la formation de lundi prochain.

J'aime pas le super-bowl et n'ai pas honte de dire que j'aime pas la nouvelle mode consistant à faire croire que l'on s'y intéresse et s'en émeut voire pire que l'on soutient l'une des équipes en lice pour mieux faire étalage de son américanitude.

J'aime pas les néologismes.

J'aime pas les fautes d'orthographe (et ça, je n'aurais jamais dû m'en confesser ici car je m'expose à de potentielles sévères sanctions qui ne seront que méritées).

J'aime pas ces pseudo-expressions journalistiques qui ne veulent rien dire car au jour d'aujourd'hui, quelque part, chacun sait que de tous temps l'homme s'est intéressé de par sa nature à tous et toutes. La preuve en est. beurk beurk beurk.


PS : je me remets juste dans le bain, au cas où j'y retourne demain...

PPS : je vous aime tous ! même que j'ai glissé un cadeau qui j'espère vous plaira dans l'illustration :)

vendredi 12 février 2010

Stress, Suspense et Synchronisation

Hier et aujourd'hui j'étais dans une espèce d'état semi-conscient typique de ces périodes où l'on attend des résultats de concours ou d'examen de santé, entre stress, sursis et suffocation. Cet état où tant que l'on est devant son PC, on sait qu'à continuer comme ça on va éroder la touche F5 du clavier et se refaire l'empreinte de l'index droit au passage, tout en ruinant son capital nerfs en même temps.

Alors on décide d'agir plutôt que de subir et après avoir rédigé un n-ième mail, dont on sait à l'avance qu'il restera sans réponse, demandant désespérément où ça en est, on ferme sa page mail et l'on essaie de faire autre chose pour passer le temps, lire un livre ou regarder un truc bidon à la télé. Mais bien vite on décroche, pas moyen de se concentrer sur autre chose que cet email que l'on attend, qui va nous délivrer de l'inactivité où l'on est plongé depuis bientôt un semestre ou nous enfoncer pour un autre mois d'attente avant la prochaine formation.

Tout ça parce qu'une dame, quelque part à Bogota, attendait d'obtenir pour moi un papier des autorités colombiennes attestant que je suis bien ingénieur. Elle devait l'avoir hier ou aujourd'hui.

Pour ne pas me faire avoir (encore), je me suis bien gardé de prendre mon billet d'avion à l'avance. J'attendais pour cela que ce fameux papier arrive et que la RH de Paris me donne le feu vert. Manque de pot, le papier est arrivé, mais à 20h30 heure française, bien après le départ de la RH en week-end. Alors que faire ? braver tous les interdits et prendre mon billet sans savoir si j'en ai le feu vert (ni si je suis bien inscrite pour la formation de lundi 22) ?

Dans un coup de folie je me suis aventurée à envoyer un email inquisiteur à la big boss du programme, celle qui fait le jour et la nuit, la pluie et le beau temps dans la vie des tech and field. Elle est là, quelque part dans le monde (où, je l'ignore, tout ce que je sais c'est que c'est sur le même fuseau horaire que la Colombie, élément que j'ai pu recouper grâce aux horaires de réceptions d'emails) à agiter les bras, opiner du chef, donner pleins d'ordres à pleins de gens, après avoir décidé qui part où, quand et comment, en chef d'orchestre expérimentée de ce qui est encore pour moi une cacophonie sans nom. Mais voilà sans surprise, elle ne me répond pas. Quand a-t-on vu Dieu répondre à une de ses fourmis l'interpellant ?

Je suis donc à Tunis, un vendredi soir tard, à ne toujours pas savoir si dans une semaine je serai en train de stresser à l'idée de prendre un Air France Paris-Rio... Mais sans même aller jusque là, mon départ de ce dimanche vers Paris est à son tour compromis je le crois bien. Je ne pourrai avoir de feu vert que lundi matin, de Paris, voire lundi après-midi - remercions pour cela ce satané décalage horaire- s'il faut attendre un mot de la big boss.


Je déteste les week-ends, voilà c'est dit, il fallait que ça sorte !

mardi 9 février 2010

Last week in Tunis?

Si ce vendredi au plus tard mon permis de travail est prêt (j'ai encore reçu un mail aujourd'hui confirmant que ça devrait être bon), je m'envolerai dimanche pour Paris. Je ne pourrai cependant en être sûre que vendredi. C'est très étrange de se dire que le déroulement des prochains mois ne tient qu'à un fil. Qu'à un petit coup de pile ou face. Pile je rempile pour au moins un mois de grasses matinées, vie douillette en famille et chômage les indemnités en moins. Face je m'efface de la surface du monde habité après un ultime combo Paris-Rio-Bogota et démarre la folle aventure de field engineer avec des horaires de malade et pas de vacance avant une trotte. C'est à n'en plus savoir quoi choisir.

Mais pour me "rassurer" et m'occuper, j'ai eu le temps d'établir une liste de survie des éléments à emporter sur le terrain, et concoctée grâce aux conseils avisés de mes prédécesseurs ayant déjà tenté l'aventure. Je pense qu'elle complète les coups de pouce jamais en trop de l'ami Bear, celui-là même qui m'a appris que l'aloès guérit les plaies (manque de pot c'est une plante des régions arides du globe), que si un rhino ou un éléphant me charge, le mieux c'est de faire un virage brusque sur le côté, que si j'ai faim le mieux sur un animal crevé depuis des jours ce sont ses yeux, riches en protéine, et que si j'ai soif, une bouse d'éléphant peux m'abreuver.

Dans la valise qui m'attend à Paris je dois avoir pour 70 euros de médocs en tout genre allant du paracétamol au malarone (le truc qu'on prend d'urgence si un moustique nous pique et qu'on choppe la malaria - maladie mortelle des zones humides de la planète, telles que l'Amazonie) en passant par de l'anti-diarrhéique. Du pshit qui sent bon, pour survivre aux nuits à 6 dans une chambre en mode colo/clodo (rayer la mention inutile). Un convertisseur 110/220 et un adaptateur de prises, pour faire face à toutes les situations électriques - on est Superélectricien ou on ne l'est pas ;). Des sacs-de-pain, autrement dit des sacs de couchage en coton sans fermeture éclair, spécialement cousus pour l'occasion pour être sûre de toujours dormir dans mes draps. Une brosse-à-dent de poche, des réserves de shampoing de poche. Une prescription de lunettes et des réserves de lentilles de contact. Assez de mes compléments alimentaires au fer pour 3 mois (ça fait déjà trois mois que j'en prends et il paraît que 6 mois c'est plus que confortable pour une cure de fer).

En rédigeant cette liste je me rends compte qu'il me manque 1. un dico bilingue Fr-Es pour savoir dire "j'ai faim" et "ne me tuez pas svp j'ai la malaria de toutes façons, je n'en ai plus pour longtemps" : le b.a.-ba de la survie en fait, même si je sais déjà le dire somme toute ça peut s'oublier sous le coup du stress, ces choses-là, et 2. du pshit anti moustiques porteurs de la malaria. Et après ça je serai fin prête pour l'Amérique du Sud. Enfin j'espère ! Mais attention soyons clairs : je ne suis pas parano, juste prévoyante !

samedi 6 février 2010

Cette musique qui nous habite


Il est des chansons qui fixent à jamais dans notre esprit des événements précis, des individus ou des périodes particulières.

En prépa j'ai traversé une période d'écoute musicale obsessionnelle. Je pouvais passer en boucle le même album des semaines durant. Je ne connaissais pas les titres des différentes chansons, pour moi tout l'album formait un ensemble, un long morceau musical d'une demi-heure, une parcelle de l'artiste à un moment donné. Ce n'est qu'en réécoutant mes albums de prépa que j'ai pu redécouvrir chaque titre pris dans sa singularité.

Je regardais un épisode de Six Feet Under, quand je suis retombée sur ce morceau (saison 3 ép 1) qui a rouvert la boîte de Pandore :

Colplay - A Rush Of Blood To The Head

Cet été un ami proche rencontré en prépa est mort d'hémorragie cérébrale, et j'ai passé des journées à écouter en boucle des albums de cette époque, sans pourtant qu'avant ils ne fassent pour moi référence à lui. J'avais juste besoin d'écouter de la musique dans les transports pour ne plus m'écouter penser, pour ne plus penser du tout. Je cherchais un réconfort familier, de la musique qui n'ait besoin d'aucune attention pour être analysée et assimilée. Un son su sans peine et rassurant, sans surprises.

Radiohead - No Surprises

Depuis pour moi certains albums ne me replongent plus dans une chambre de 6 mètres carrés, assise à un bureau en train de résoudre des équations de thermique. Ils me projettent dans un bus vers Clamart fixant les nuages tristes du mois d'août parisien et les passants mornes continuant leur vie comme si M n'était pas mort.

jeudi 4 février 2010

Où l'on parle d'une expérience culinaire téméraire

La Tunisie, c'est pas la France, on est d'accord. Vous savez certainement qu'on ne va pas au lycée à dos de chameau, qu'on a l'électricité, l'eau courante (même le gaz de ville en ville, qui l'eût cru !) et Internet.

Oui mais la Tunisie, c'est quand même pas la France, et j'en sais quelque chose, j'habite en Tunisie, et à la campagne. Quand je suis arrivée, à 9 ans, je quittais Bxl et le monde magique des Frosties, nutella et petits pois congelés pour atterrir dans un petit patelin où les bergers font paître leur bétail en face de chez nous, où le pain s'achète parfois au bord de la route et certaines denrées telles que l'huile ou les céréales se vendent au kilo. Un gouffre intersidéral à franchir, vous l'aurez compris, pour une gamine qui ne savait même pas que les petits pois poussaient dans des cosses !!!

Marché tunisien - photo issue d'ici

Depuis ben j'ai vécu à Tunis, et comme on dit, à Tunis fais comme les Tunisiens. Puis je suis repartie vivre en Europe à l'ère de la cuisine adsl et de la nourriture 2.0. J'ai appris à boire du jus d'orange en brique, à faire des tartes aux pommes à base de pâte feuilletée du rayon frais et de compote en pots ou des briks à la purée en poudre et persil Fleurette. Et depuis décembre, retour à Tunis où il faut réadapter son mode de vie au rythme local. Il y a le bon : les œufs fermiers ; les bonnes oranges du terroir - dites Thomson, allez comprendre pourquoi ; le thon qui est un pur régal. Et il y a le moins bon, qui touche souvent le domaine de la pâtisserie. Ici la farine manque de gluten, le beurre quand on le mélange à d'autres aliments , décante (sans rigoler), le sucre en poudre est trop épais et le sucre impalpable granuleux.

Toute cette introduction pour vous raconter comment hier j'ai essayé de faire des macarons ! J'ai cherché du colorant alimentaire partout, mais ai capitulé et me suis résignée à les faire 'couleur nature' quand on m'a appris qu'il se vendait uniquement sous forme de poudre dans une boutique en centre-ville. Je me suis approvisionnée en papier cuisson - il a quand même fallu faire 30 bornes pour en trouver, en sucre impalpable et poudre d'amande qu'il a fallu moudre à nouveau au pilon pour en faire une vraie belle poudre - un vrai beau mortier-pilon en cuivre. Tous ces efforts, et je vous épargne les heures passées en cuisine et l'état de mes vêtements au bout du compte, pour me retrouver avec des coques qui s'étaient littéralement aplaties en cours de cuisson et avaient même eu le culot de bronzer côté pile. Non mais franchement, j'avais même prévu de la confiture Bonne Maman pour les fourrer, mais bon ça a donné des espèces de macarons surprise : pâlichons sur le dessus et à cœur carbone pour les premiers. J'ai bien essayé de faire croire à mon panel de dégustateurs que c'était pour leur donner du caractère, ils ne m'ont pas crue. Alors pour les fournées suivantes, j'ai fait en sorte qu'ils ne brûlent pas mais j'ai été moins regardante sur leur forme, du coup je me retrouve avec des macarons transgéniques où aucune coque n'a trouvé d'âme-sœur. Bref vous savez quoi ? je m'en fous : ce qui compte c'est la beauté intérieure d'abord !

PS : je ne vous ferai pas l'affront d'illustrer mes propos par une photo-trophée, je suis bien trop humble pour cela !

mercredi 3 février 2010

Blame it on..

Ce soir vers 23h - décalage horaire oblige - une chose que j'attendais depuis plusieurs semaines est arrivée : j'ai reçu un mail de la responsable de la boîte des procédures de visa en Colombie. Elle y dit juste que mon titre d'ingénieur n'est pas reconnu sur place à cause d'un problème de cachet manquant ou pas le bon ou pas suffisant ou pas reconnu ou un truc du genre, mais qu'après d'âpres négociations elle devrait pouvoir obtenir mon Graal le 12 février. Ceci me redonne une lueur d'espoir pour assister à la formation du 22 février. Mais j'ai peur de m'emballer pour rien et que les papiers ne soient pas prêts à temps, à nouveau.
Fin décembre déjà, le même organisme avait refusé de reconnaître mon titre d'ingénieur. Je me demande pourquoi il n'existe pas d'organismes nationaux qu'il suffirait de contacter pour s'enquérir de la véracité d'un titre d'ingénieur. En fait il en existe, ça s'appelle le CNISF en France. Bon. Alors ?