"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

dimanche 17 janvier 2010

Digression sur les avions vers Tunis

Alors que je pourrais être présentement à Rio de Janeiro en train de visiter la ville, Je suis de retour à la maison à Tunis, après une semaine passée entre attente, stress, courses et déceptions à Marseille puis Paris. Tiens une chanson qui tombe à propos me vient en tête :
Hockey - Learn to Lose

La population des vols pour Tunis m'est assez familière. En période scolaire, je rentrais régulièrement avec d'autres étudiants, et je croisais quasi systématiquement des amis, parfois même plusieurs sur le même vol, ce qui rendait les trajets moins longs.

L'été place aux "là-bas chi nous", autrement dit les immigrés qui vont passer des vacances en Tunisie et ne se sentent vraiment chez eux ni en Europe ni au Maghreb. Ils sont reconnaissables à leur accent de banlieue, leur look un peu bling-bling cheap, leur teint souvent plus mat que la population autochtone tunisienne, leur fécondité (comprendre le taux d'enfants dans l'avion) et leur niveau sonore.

Hier j'ai découvert une nouvelle population, celle qui va à Tunis un samedi après-midi de mi-janvier. Il y a d'une part les couples de Tunisiens de 35-60 ans qui rentrent d'une semaine de vacances + soldes (je suppose) et d'autre part les moyennement jeunes cadres tunisiens dynamiques de 45 ans qui rentrent eux de leur voyage d'affaires.

Enfin il y a les jeunes diplômés embauchés qui auraient dû commencer à travailler mais ne peuvent pas pour des raisons de visa et rentrent chez leurs parents en attendant. Bon leur nombre est réduit. Hier par exemple, vu la moyenne d'âge de l'avion, je devais être la seule :-p

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