Au début quand on parlait de Facebook, quasiment personne ne comprenait de quoi on parlait, c'était carrément un truc de geek, avec beaucoup de texte, peu d'images.
Puis un truc bizarre est arrivé : Facebook a été traduit en français et là c'est devenu un phénomène de mode, une course aux friends issus d'un maximum de pays différents, une escalade de photos, une montagne de statuts fleurant bon le sable chaud ou les soirées. Martine à Ibiza, Martine a des amis, Martine se bourre la gueule, Martine (heart) NYC.
Et tout le monde n'a plus eu que ce mot à la bouche. Facebook ceci facebook cela matin midi et soir. Comment faisaient les stagiaires pour occuper leurs journées en 2005 ? Je ne sais pas, tetris ? Quant à moi je fais partie de la génération Facebook, de ces gens, nés après 1977 - loi empirique fondée sur un test du Khi-2 à 10% imaginaire mais plausible - qui n'imaginent que difficilement de vivre sans FB, sans toutefois faire partie de ces autres, nés au-delà de 1988 - autre fait vérifiable, qui confondent site de réseau social et skyblog KiKoooOO LoOl.
Il faut dire que pour notre génération, les 77-88, Facebook a permis de trouver de l'emploi aux States, un appart à Paris ou encore un mari dans le Golfe. Pour les aînés elle permet tout au plus de voir les albums photos de ses enfants expatriés, et pour nos cadets, de stalker tous ses amis et tout faire pour devenir une star auprès d'eux. Je caricature, j'exagère, je suis dure. En vrai, même les 77-88 font cela.
En tous cas je ne cracherai pas davantage, j'ai personnellement retrouvé mes amis d'enfance que j'avais quitté 14 ans auparavant sans piper mot. Nous nous sommes même revus le temps d'une soirée, pour causer calvitie, rhumatisme et colle à dentier, ah et puis ressasser les souvenirs du passé, quand le processeur le plus puissant sur le marché était celui de nos Nintendos. Ah ! C'était mieux avant !
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