Ça fait maintenant 10 jours qu'on est sur place, on est loin des 4 jours initialement prévus. On travaillerait d'arrache-pied, je dis pas, mais là on ne fait plus rien de nos journées, on attend juste que l'accessoire bloqué au fond soit délogé pour pouvoir finir de travailler.
Je ne sais pas si vous réalisez à quel point c'est culpabilisant de ne rien avoir à faire ici alors que nos collègues (ceux qui doivent sortir le machin) en dorment plus, de travail et de stress. Alors on fait de la présence, on brave la chaleur et les insectes, qui se sont multiplié exponentiellement depuis les dernières pluies, et on leur tape la causette pour s'enquérir de la situation. Vu mon niveau d'espagnol, je dois en plus d'opiner du chef glousser des oooh et des haaa régulièrement pour faire mine de comprendre le schmilblick. Bref, après seulement je peux retourner à mon container climatisé mater une série ou M6 Replay.

Et puis ça me fait oublier où je suis, un peu comme quand je lisais Harry Potter ou Dumas en prépa (là je viens de caser Dumas et Harry Potter dans la même phrase quand même !)... Sur ce les boudinous, le petit journal m'attend : c'est un peu mon Pujadas hebdomadaire, en plus court et plus rigolo...
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