"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

vendredi 30 avril 2010

New start

Je suis arrivée hier vers 17h20 à Barrancabermeja, la ville de tous les superlatifs, après avoir bossé à la base de Bogota toute la matinée. Sur place, on m'a menée directement à la base locale.

Ma journée de boulot s'est achevée à 21h, puis j'ai découvert mon nouveau chez moi, et croyez moi si toute l'humidité de mon corps n'avait pas déjà été évacuée via mes glandes sudoripares, mes yeux auraient été abondamment irrigués, longtemps.

La ville me fait beaucoup penser aux villes balnéaires paumées de Tunisie, en plein mois d'août. Il y fait chaud, ici il fait super humide en plus. Et puis il fait chaud. Et les maisons sont vaguement vides, mais on s'en fout en Tunisie, ce sont des maisons de vacances et on passe le plus clair de son temps à la plage. Ici c'est pareil, sauf que je ne suis ni en vacances ni à la plage.

Je suis en colloc avec deux demoiselles. Étant la dernière arrivée j'ai donc la chambre pourrie, sans salle de bain, sans réelle armoire, sans vrais matelas (c.f. le paragraphe où je parle des maisons de vacance en Tunisie). Y a la clim dans les chambres, c'est toujours ça. Mais juste dans les chambres. Ah et y a pas de wifi et le modem est dans le salon, donc il faut choisir entre confort ou internet.


Voilà. Pour vous donner une idée de la chaleur qu'il fait, les chiens passent leur vie occupés à mourir au sol. Ah et le plus marrant dans tout ça, c'est le travail à la base : notre atelier est en plein air ! Bref faut que je file, j'ai sauna cet aprem...

Bientôt des photos, mais pour le moment je boycotte ma vie.

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