"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

mercredi 22 septembre 2010

Un an déjà !

Il y a un an jour pour jour, j'étais assise devant un PC, à Paris, en train de rédiger le premier article de ce blog que vous lisez. Je rentrais du Royaume-Uni où je venais de passer mon dernier entretien pour le métier que j'exerce aujourd'hui ! Dehors il pleuvait, c'était le début de l'automne et du temps gris.

Je rêvais d'avoir un casque pour Noël, de partir loin, j'appréhendais les nuits blanches et les responsabilités, je ne savais de ce métier que ce que m'en avaient dit les gens qui l'exerçaient que j'avais rencontrés : beaucoup de boulot, peu de sommeil, mais un nombre de films au compteur imbattable.


Aujourd'hui, je suis devant un autre PC, en Colombie. Dehors il fait chaud, et il pleut de moins en moins, on entre peu à peu dans la saison sèche je crois, et j'en suis à mon dixième mois de beau temps consécutif, je le sens de l'intérieur, et je crois que ça se voit à l'extérieur !

Si je travaille depuis à peine plus de sept mois, je pense quand même déjà pouvoir faire la part des choses, et ce qui est sûr, c'est que l'on ne m'avait pas menti ! Du boulot il y en a, même si je trouve que je ne vais pas sur le terrain autant que je le souhaiterais (mais ça, ça dépend de l'activité). Du sommeil, quand je suis sur le terrain, j'en manque, même si le reste du temps je peux dormir correctement - bien que le réveil à 6h30 soit quelque chose qui psychologiquement me fait énormément souffrir. Enfin je n'ai pas vu beaucoup de films ici, et encore moins lorsque je suis sur le terrain. Je suppose que cela dépend du segment dans lequel on travaille, car mes amis qui forent, eux, passent en effet leur vie à regarder des films (pendant qu'ils forent justement).

Du reste être une fille sur le terrain est singulièrement plus facile qu'on ne me l'avait dit. Cela, j'en suis sûre, dépend aussi du pays où l'on est et de l'équipe.



Je pense donc pouvoir affirmer, un an plus tard, que je ne regrette pas mon choix, et je remercie qui de droit d'avoir exaucé mon vœu. En plus je pense avoir eu beaucoup de chance, que ce soit le segment au sein duquel je travaille, le pays où je vis, ou l'équipe avec laquelle je partage mes journées. Toujours est-il que je suis heureuse le matin en me levant, et pleine de gratitude tous les soirs en me couchant.
Je n'ai pas eu mon casque blanc pour Noël dernier, mais il semble que ce soit prévu pour cet hiver. Si tout se passe bien il fera beau, et je serai sur le terrain !

Joyeux anniversaire S Comme...

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