"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

jeudi 3 décembre 2009

jour J

Aujourd'hui je quittais le sol français en direction de l'Afrique, terre de mes aïeux.
Je suis arrivée à CDG vers 10h30 avec mes 50 kilos de bagages répartis en une valise, un trolley, un sac à dos et un sac à main ! Mon départ a été une vraie épopée dont je vais retracer les principaux événements.

L'histoire commence ce matin à 9h30 quand je sors de chez N avec ma petite famille de sacs pendus à mes membres faiblards, encore ankylosés du déménagement de lundi. A l'arrêt de bus, je me fais fermer les portes au nez par un conducteur pas très conciliant, qui savait sans doute qu'il était suivi de près par un confrère. À Port-Royal je récupère le RER qui, à mon grand bonheur, est direct vers l'aéroport. CDG, 10h30, c'est là que l'épopée se corse. Ma valise pèse 28 kilos, et pas moyen d'en démordre, j'en suis quitte pour 10 kilos d'excédent, payés grâce à mes précieux miles accumulés au fil des ans. Je crois être à l'abri de malheurs supplémentaires mais l'on ne me laisse pas franchir la ligne de l'embarquement, sous prétexte que j'ai un bagage à main et deux accessoires alors que je n'ai droit qu'à un un seul accessoire. Et là tout s'enchaîne : je dois retourner à la borne d'enregistrement, où l'on me dit d'aller voir un autre comptoir, où l'on m'envoie vers un responsable à une autre borne, qui m'invite à retourner à ma borne, où l'on me dit de payer encore 10 kilos d'excédent. Au bout de 5 allers-retours (sans exagérer) une employée apitoyée par mon air, larmoyant et désespéré et à qui j'explique que je n'ai pas les moyens de payer davantage d'excédents de bagages - à 15 euros le kilos ce n'était même pas un mensonge - et que JE RENTRE DÉFINITIVEMENT AVEC TOUTE MA VIE dans trois valises, accepte de faire passer en soute mon sac à dos en me faisant grâce des trois kilos d'excès (en plus des deux kilos déjà pris en compte par la franchise souscrite lors de mon premier enregistrement). Je mets mon PC dans mon sac à main, ainsi que tous les documents lourds. Et voilà qu'il est 11h50 et que je suis là, prête à embarquer vers des horizons moins voilés...

J'envisage avec peine mon prochain voyage, avec maman valise qui pèse déjà 6 bons kilos à vide. Il va falloir que je me renseigne à l'avance au sujet du nombre de kilos autorisés pour les longs courriers.

A mon arrivée, soleil franc et ciel bleu accompagnaient mon père et ma sœur pour m'accueillir à Tunis. Ça change !

2 commentaires:

  1. De l'utilité d'apitoyer les nanas du comptoir de l'aéroport ! un jour j'ai dit que je me mariais le lendemain :)

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  2. Ça ne marche pas à tous les coups, y en a qui ne sont pas dupes ! Là j'ai eu de la chance : elle m'a dit "ok c'est bon j'ai vu que vous aviez fait l'effort"

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