"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

mardi 9 février 2010

Last week in Tunis?

Si ce vendredi au plus tard mon permis de travail est prêt (j'ai encore reçu un mail aujourd'hui confirmant que ça devrait être bon), je m'envolerai dimanche pour Paris. Je ne pourrai cependant en être sûre que vendredi. C'est très étrange de se dire que le déroulement des prochains mois ne tient qu'à un fil. Qu'à un petit coup de pile ou face. Pile je rempile pour au moins un mois de grasses matinées, vie douillette en famille et chômage les indemnités en moins. Face je m'efface de la surface du monde habité après un ultime combo Paris-Rio-Bogota et démarre la folle aventure de field engineer avec des horaires de malade et pas de vacance avant une trotte. C'est à n'en plus savoir quoi choisir.

Mais pour me "rassurer" et m'occuper, j'ai eu le temps d'établir une liste de survie des éléments à emporter sur le terrain, et concoctée grâce aux conseils avisés de mes prédécesseurs ayant déjà tenté l'aventure. Je pense qu'elle complète les coups de pouce jamais en trop de l'ami Bear, celui-là même qui m'a appris que l'aloès guérit les plaies (manque de pot c'est une plante des régions arides du globe), que si un rhino ou un éléphant me charge, le mieux c'est de faire un virage brusque sur le côté, que si j'ai faim le mieux sur un animal crevé depuis des jours ce sont ses yeux, riches en protéine, et que si j'ai soif, une bouse d'éléphant peux m'abreuver.

Dans la valise qui m'attend à Paris je dois avoir pour 70 euros de médocs en tout genre allant du paracétamol au malarone (le truc qu'on prend d'urgence si un moustique nous pique et qu'on choppe la malaria - maladie mortelle des zones humides de la planète, telles que l'Amazonie) en passant par de l'anti-diarrhéique. Du pshit qui sent bon, pour survivre aux nuits à 6 dans une chambre en mode colo/clodo (rayer la mention inutile). Un convertisseur 110/220 et un adaptateur de prises, pour faire face à toutes les situations électriques - on est Superélectricien ou on ne l'est pas ;). Des sacs-de-pain, autrement dit des sacs de couchage en coton sans fermeture éclair, spécialement cousus pour l'occasion pour être sûre de toujours dormir dans mes draps. Une brosse-à-dent de poche, des réserves de shampoing de poche. Une prescription de lunettes et des réserves de lentilles de contact. Assez de mes compléments alimentaires au fer pour 3 mois (ça fait déjà trois mois que j'en prends et il paraît que 6 mois c'est plus que confortable pour une cure de fer).

En rédigeant cette liste je me rends compte qu'il me manque 1. un dico bilingue Fr-Es pour savoir dire "j'ai faim" et "ne me tuez pas svp j'ai la malaria de toutes façons, je n'en ai plus pour longtemps" : le b.a.-ba de la survie en fait, même si je sais déjà le dire somme toute ça peut s'oublier sous le coup du stress, ces choses-là, et 2. du pshit anti moustiques porteurs de la malaria. Et après ça je serai fin prête pour l'Amérique du Sud. Enfin j'espère ! Mais attention soyons clairs : je ne suis pas parano, juste prévoyante !

2 commentaires:

  1. Torai du me dire pr malarone ! il men reste de la thailande ! En plus sa coute tro cher !
    Sinon conseil pr le repulsif prevoi au moins 2 et prend bien celui pr zone tropical (ns on en a utilisé 2 en 3 mois pr 2pers). Il faut aussi normalemt le repulsif pr les vetements ms jtavou ke jlé pas utilisé et prevoit aussi creme apaisyl pr tes boutons de moustiques qd sa va te gratter. Les boutons st enormes rien a voir avec les gentils moustiques de tunis...

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  2. lol Merci inès pour tous ces super conseils, c'est super d'avoir une amie pharmacienne :)) je ferai le plein ! pour malarone ouais c'est super cher, le médecin m'en a prescrit qu'une boite (donc ça va je ne me suis pas ruinée) pour pouvoir commencer le traitement tout de suite en toutes circonstances..

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