Alors on décide d'agir plutôt que de subir et après avoir rédigé un n-ième mail, dont on sait à l'avance qu'il restera sans réponse, demandant désespérément où ça en est, on ferme sa page mail et l'on essaie de faire autre chose pour passer le temps, lire un livre ou regarder un truc bidon à la télé. Mais bien vite on décroche, pas moyen de se concentrer sur autre chose que cet email que l'on attend, qui va nous délivrer de l'inactivité où l'on est plongé depuis bientôt un semestre ou nous enfoncer pour un autre mois d'attente avant la prochaine formation.

Pour ne pas me faire avoir (encore), je me suis bien gardé de prendre mon billet d'avion à l'avance. J'attendais pour cela que ce fameux papier arrive et que la RH de Paris me donne le feu vert. Manque de pot, le papier est arrivé, mais à 20h30 heure française, bien après le départ de la RH en week-end. Alors que faire ? braver tous les interdits et prendre mon billet sans savoir si j'en ai le feu vert (ni si je suis bien inscrite pour la formation de lundi 22) ?
Dans un coup de folie je me suis aventurée à envoyer un email inquisiteur à la big boss du programme, celle qui fait le jour et la nuit, la pluie et le beau temps dans la vie des tech and field. Elle est là, quelque part dans le monde (où, je l'ignore, tout ce que je sais c'est que c'est sur le même fuseau horaire que la Colombie, élément que j'ai pu recouper grâce aux horaires de réceptions d'emails) à agiter les bras, opiner du chef, donner pleins d'ordres à pleins de gens, après avoir décidé qui part où, quand et comment, en chef d'orchestre expérimentée de ce qui est encore pour moi une cacophonie sans nom. Mais voilà sans surprise, elle ne me répond pas. Quand a-t-on vu Dieu répondre à une de ses fourmis l'interpellant ?

Je déteste les week-ends, voilà c'est dit, il fallait que ça sorte !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire