Je pourrais vous faire un récit assez précis de pourquoi je suis restée 10 jours sur le rig au lieu de 4, avec des jolis dessins des soucis de matos, répétés, qu'on a eus ; mais je ne m'épancherai pas, j'ai d'autres priorités.
Si je vous l'ai pas dis je m'en excuse et vous le dis à présent, j'avais préparé ce que je croyais être un baluchon de survie, le truc qui me permettrait de braver tous les dangers sur place. Parce qu'en arrivant sur place mes coéquipiers m'avaient raconté leurs petites anecdotes traumatisantes du terrain, qui m'avaient fait compléter ce que j'avais déjà anticipé depuis des mois. C'est l'heure de faire le bilan de ce qui a servi, ce qui n'a pas servi, et ce qui me manquait !
Les tongs : ce qui peut passer pour un accessoire de mode à une personne non avertie se révèle être l'arme de survie No1 sur le terrain. Cet outil multifonction, outre orner vos membres inférieurs et les parer de mille feux, vous permettra de prendre des douches tranquilles, sans avoir à se soucier de la propreté du sol ni de la quantité de champignon choppable au centimètre carré. Je sais c'est trash, mais il fallait que je vous prévienne, pour votre sécurité !
Le pshit sent bon : excellente idée, là encore du multi-usage en veux-tu en voilà ! Tu rentres dans ta chambre, pshit ! Tu entres aux toilettes, pshit. Tu partages ta chambre, pshit. Tu as envie de sniffer des senteurs d'une nuit d'été de Provence, re-pshit !! Je ne peux que remercier I qui m'avait mise en garde et indiqué où je pourrais m'approvisionner en pshit, et N qui a complété ma collections de pshits de Nature & Découverte.
Le jean : alors là, ce fut un grand flop de ma mission. Un jean ce n'est ni confort, ni rafraichissant sur un lieu de travail où il fait 35oC et que de toutes manières on porte par-dessus ses fringues une combi 100% coton. Donc mauvaise idée le jean...
Le livre de lecture : moué, difficile de rivaliser avec Internet quand il faut se vider l'esprit.
Le chocolat : gros fail là-dessus aussi, je n'avais qu'une moitié de tablette (super bon le chocolat colombien d'ailleurs) et j'ai vite eu fait d'être en manque.
Les chips : autre bourde à ne plus jamais répéter pour la chipsovore que je suis, j'ai mal géré, j'avais pas prévu rester si longtemps, je n'avais aucune miette chips à sucer pour me sentir revivre.
Le vernis à ongles : quand je suis partie, mes ongles étaient impec comme au sortir d'une manucure, tout vernis, beaux, solides. Je me disais qu'en 4 jours j'aurais jamais le temps d'en prendre soin, donc pas la peine d'emporter de matos de fille avec moi, je me la jouais aventurière... En définitive, je me suis retrouvée avec un vernis écaillé pas glam, pas sortable, tout court. Shame on me! Mais depuis, je me suis rattrapée :)
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