Après avoir passé deux mois à croire que j'avais rencontré en Barrancabermeja la ville de tous les superlatifs, je suis contrainte de revoir mon opinion à la baisse après cette journée passée à Dubaï.
Journée mémorable passée dans une ville mémorable.
Pour établir les bases de la conversation, je dois commencer par vous expliquer que chaque chose dont on pense pouvoir créer un record ahurissant, Dubaï s'est fixé pour objectif de la posséder. La tour la plus haute du monde, le centre commercial le plus grand du monde, le hall le plus large du monde, l'aéroport le plus grand du monde, l'île artificielle la plus folle du monde, et la liste continue comme ça.
Le pire c'est que personne ne comprend le but ou l'objet de toutes ces bizarreries.
Je veux dire par là que Dubaï, c'est pas le genre de villes qui souffre de surpopulation ou d'avoir des gens plus grands de taille que la moyenne. C'est juste comme ça, pour le bling bling en quelque sorte, comme d'autres portent des talonnettes ou des montres qui brillent. Chacun bling bling à la hauteur de son porte monnaie (ou de ses crédits, il faut croire).
Le problème avec tous ces superlatifs, c'est qu'ils ne se racontent pas, ils se vivent la plupart du temps. C'est donc contrainte et forcée que je m'efforce d'extraire la substantifique moëlle de ce voyage. Mééé non c'est avec un plaisir non dissimulé que je vous ai concocté ce petit résumé de ce que l'on voit et ressent dans cette aberration de la nature...
L'arrivée à Dubaï :
Rien à faire, arriver par la route, après deux heures de désert, et voir surgir au milieu de nulle part, encore floutée par un nuage de sable, une ligne d'horizon pleine de gratte-ciel, c'est super flippant. On a beau savoir à quoi s'attendre, on ne s'imagine jamais au choc de voir des espèces de parallélépipèdes de métal tout droit sortis du monopoly dans ce décor digne des mille et une nuits, ça fait désordre, et l'on ne s'y fait jamais vraiment.
Puis on arrive dans l'enceinte de la ville, sur l'autoroute, bordée par des affiches de bonshommes en robe blanche et cheich, surmontées par cette sorte de tunnel surélevé, qui n'est en fait rien d'autre que la ligne de métro, construite en un temps record et reliant les principaux points de la ville. Au loin, un palais digne des Mille et Une Nuits, avec une grande porte. Sont-ce les portes de la ville ? Nous apprendrons plus tard dans des circonstances des plus inattendues qu'il s'agissait d'un hôtel de luxe situé sur Palm Islands, les îles artificielles de la ville.
Retour en arrière, le programme :
Le programme de cette journée était d'aller visiter Dubaï, située à trois heures de route de MLC (à vitesse slb), profitant des navettes mises à notre disposition par la boîte le weekend. Lever aux aurores, comme toujours, pour réserver une des vingt-huit places qui valent de l'or, car il n'y a qu'une seule navette qui part avant midi, sinon il faut attendre 5h de l'après-midi.
Nous étions une petite dizaine, du cours de cette semaine, à avoir le même projet : visiter les incontournables de cette ville, regarder Le match et rentrer en bus.
Je sais que nous ne sommes qu'aux portes de la villes, mais c'est déjà la fin de cet épisode, parce que j'ai sommeil et parce que c'est comme ça.
Mais venez retrouver bientôt la suite sur cette ville, ses secrets, et of course ce qui est devenu maintenant mon objectif personnel : lever le doute sur l'existence des Émiratis. Légende urbaine ou vérité vraie, parviendrai-je à en recontrer un specimen de cette espèce qui semble se fondre dans le paysage urbaniste comme les iguanes dans la végétation barrancabermejoise ? Existent-ils vraiment ? Pour le savoir, rendez-vous au prochain épisode !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire