"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

vendredi 13 août 2010

From Russia With Love - séance de rattrapage (1)

Je vous ai dit que lors de la school, j'avais rencontré des gens de partout dans le monde, mais je ne vous ai parlé que du Vénezuelien et du Chinois de ma classe, ce qui n'est pas rendre justice à la réalité.

Un peu quand même car je me suis principalement liée d'amitié avec des Sud-Américains, que ce soit des Brésiliens (que j'avais pour la plupart rencontré lors de ma formation initiale à Rio), des Vénézueliens - souvent plus tolérants que l'échantillon de ma classe, ou des Colombiens pour faire dans la facilité !

En vrai pour dépeindre grossièrement le tableau, il y avait aussi pas mal de Russes, des Australiens, des Arabes et des Asiatiques.

Nouvelle escale de notre tour du monde de revue des clichés, back to USSR...


Les Russes sont reconnaissables en cela qu'ils se connaissent tous et forment des sortes de gang (je ne tomberai pas dans la facilité du terme mafia) ressemblent tous au méchant dans Rocky 4, avec un regard moins méchant cela dit. Rencontrer tant de Russes permet à loisir de mesurer l'impact du lavage de cerveau orchestré ces cinquante dernières années par le monde occidental, guidé par les les États-Unis, envers la puissance bolchévique.

Dans l'inconscient collectif, la Russie est un bout de banquise à l'abandon, où les gens boivent de la vodka pour oublier leur déchéance, et parlent avec une grosse voix en roulant les r.

Bon, de ce que j'en ai vu, il est vrai qu'ils roulent les r et qu'ils ont une sacrée tendance à avoir la voix grave, mais (faut-il s'en rassurer ?) eux aussi sont un pur produit de la mondialisation, portent du Levi's et des Nike (sauf pour ceux chaussés d'un look casual sandales+chaussettes autant disgracieux que répandu parmi la communauté russe présente à MLC et ce sans distinction de sexe) et regardent des séries américaines.

Selon le colonel d'Egor, notre Sibérien expatrié au Mexique, où colonel se rapporte à son chef à l'époque de son service militaire, la génération Pepsi a ravagé la Russie... Heureusement pour les clichés, hormis Egor, ils sont toujours aussi fans de vodka !

4 commentaires:

  1. Bonsoir Miss K !

    Juste pour te dire que j'aime le ton de ton blog, que je suis depuis quelques semaines, et que tes impressions sont très intéressantes.

    Je te souhaite de bonnes vacances, et peut-être à un de ces jours sur le rig!

    Yoann
    ;)

    PS: je commence ma formation pour LWD FE chez un concurrent...

    RépondreSupprimer
  2. [2e essai]
    bonsoir YoAnn (oui je suis incapable de recopier les prénoms, je suis comme ça), merci pour ton com' et ravie que tu trouves mes impressions intéressantes, même si je ne suis pas sûre de ce que ça veut dire !

    Travaillant en production, je rencontre rarement des foreurs sur le rig, mais qui sait peut-être à un jour sur un puits, tu peux pas me rater : je serai en uniforme bleu ;-)

    RépondreSupprimer
  3. Ça veut dire que c'est positif et que ça apprend des choses, que ce soit des faits ou des (tes) perceptions, et c'est ces dernières qui sont particulièrement intéressantes. :)

    RépondreSupprimer
  4. ça se voit pas mais je rougis là :) merci ! tiens nous au courant de ta propre expérience et de tes perceptions !

    RépondreSupprimer