Après des heures à poireauter dans des aéroports, après des heures à essayer de dormir dans des avions, après des heures à traîner des énormes valises, je suis de retour à Barranca.
La ville me paraît moins chaude, j'ai l'impression qu'on est en automne en quelque sorte, les gens ne transpirent plus comme des bêtes tout autour ; je dis les gens car je ne transpire pas moi, jamais, simple fact, j'ai limite envie d'enfiler une petite laine pour sortir et je n'ai plus besoin de choisir entre la chaleur ou le tapage nocturne de la clim' pour dormir puisque j'aurais presque besoin d'une couette. Pour info on est à 30 degC et 75% d'humidité.
Pour ce qui est du retour en Amérique latine, la transition est rude. Google me nargue en étant repassé en espagnol, tandis que j'ai calé quelque part entre le franpagnol et le spanglish. J'ai eu envie de pleurer en entendant les premières notes de vallenato à l'atelier (c'est d'autant plus dur après un weekend de festival de rock), mais heureusement les avocats locaux sont là pour me redonner l'espoir de vivre, enfin quand j'aurai mis la main dessus au supermarché !
L'appart' s'est vidé, nous ne sommes plus que deux à y vivre, j'ai à présent une chambre pour moi toute seule, avec armoire (ce n'étais pas le cas avant). J'ai retrouvé ma douche cold-water-only et compte bientôt exiger l'eau chaude à mes chefs : prendre une douche froide par 30degC c'est un truc à me refiler la crève d'emblée !
Lors de mon absence l'activité s'est densifiée et je pars dès demain pour un puits.
Pour tout de suite, il me reste encore à me ré-acclimater à mon fuseau horaire, alias "no man's land" et à dormir, après une longue journée de reprise passée debout à travailler à l'atelier. Souriez, c'est la rentrée !
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