Par la force des choses, chacun a tendance à rester avec les gens qu'il connaît déjà, du coup je me suis retrouvée naturellement avec des gens d'Amérique Latine pendant ma school, et d'être catégorisée chilienne, bien que j'ignore à quoi m'a été due cette étiquette.
Pourtant avec le temps j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens du monde arabe aussi, si si !
J'étais d'abord très curieuse de rencontrer des Libyens, sans doute à cause de la réputation qu'ils ont en Tunisie. Car il faut savoir que la Libye est à la Tunisie ce que la Belgique est à la France, je n'en dirai pas plus pour ne pas jouer les arroseurs arrosés, mais vous saisissez l'idée. Il faut savoir aussi que le dirigeant libyen est un personnage récurrent des blagues tunisiennes, et je voulais confronter les mythes à la réalité, dans ma quête perpétuelle de la Vérité.
Eh bien j'en ai eu pour mon argent ! Loin de moi l'idée saugrenue de généraliser, sur un sujet aussi délicat que celui de la réputation du pays du Livre Vert, histoire de ne pas me mettre à dos mes propres concitoyens, mais en tous cas les ressortissants libyens que j'ai rencontrés n'ont rien à envier à leur voisins Tunisiens. Ils ont la même tête, plus ou moins le même accent, une lucidité politique confondante et par-dessus le marché ils rient des mêmes blagues sur leur pays.
Puis j'ai rencontré des Koweïtiens aussi.Il y a une chose à savoir sur eux. Deux en fait : la première est qu'ils adorent leur pays ; la seconde est qu'ils se qualifient de peuple joyeux. Ils adorent témoigner de leur joie, en chantant, où qu'ils soient - dans la rue, à la cantine, en plein dans un taxis où ils adorent taper la discut' au chauffeur et lui demander (de manière insistante si besoin est) de mettre de la musique orientale, quand bien même le chauffeur ne parle pas arabe et préfère la musique style Bollywood - et, fait notable, en applaudissant. Si les applaudissements étaient une épreuve olympique, on tiendrait notre champion : il se dit que les Koweïtiens se rassemblent en groupes de percussions, lors de leurs fêtes ou parfois dans la rue, pour donner lieu à des explosions de liesse applaudissantes. Où est la vérité ? je vous laisse vous faire votre propre opinion !
Et puis les Émiratis...
Combien de légendes urbaines existent à propos des Men in White et leur Women in Black. Il paraît qu'ils sont payés pour vivre. On dit même que les hommes peuvent épouser plusieurs femmes, qu'ils reçoivent une rente dès lors qu'ils épousent une Émirati pour première épouse, et d'autres récompenses pour chaque nouvel enfant. Ou est la vérité ? je ne le saurai peut-être jamais... Tout ce qui est sûr, c'est que nulle part je ne les ai vus travailler, si ce n'est aux contrôles d'immigration de l'aéroport, j'en viens même à me demander s'ils existent pour de vrai, n'en ayant rencontré qu'un seul exemplaire, que je soupçonne même de contre-façon, vu qu'il était habillé en civil.
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