Dimanche 14h37 :
treizième coup de téléphone du manager direct qui demande quand j'arrive à la base parce qu'il y a des choses à faire.
14h43 :
ouverture du PC, 23 minutes pour charger les 476 mails non lus, se plonger dans la lecture des mails super importants de
1. renouvellement de visa que sinon je serai une sans-papier bientôt et je risque sans doute de me faire insulter par certains lecteurs de ce blog
2. décidation (non ce mot m'existe pas, mais ça reste entre nous) de ma date de rendez-vous pour mon entrevue d'un jour de mi-programme qui aura lieu au Royaume Uni, même si j'ai encore beaucoup d'appréhension à l'idée de devoir me rendre jusque là-bas pour une journée en plein blizzard de février (avec différence thermique sans doute supérieur à mon nombre de printemps)
18h23 :
"je pense qu'on peut l'appeler un jour" (en anglais dans le texte)
Lundi 5h03 :
Mon téléphone sonne, le numéro du boulot, pas mon personnel, qui lui s'est tellement plu à Buenos Aires qu'il m'a lâchée le premier jour, c'est pas le portable du boulot qui se ferait la malle !
Cette mélodie je la connais par coeur, c'est celle qui va te chercher au plus profond de tes non rêves de sommeil exténué pour te dire qu'il est l'heure de retourner au puits, que si tu as cru que tu allais pouvoir te reposer plus tu étais bien naïf.
En fait fausse alerte : je dois "juste" me rendre à la base "genre direct" pour aider à préparer un job sorti en urgence.
10h24 :
Retour au lit, ce soir je suis de shift !
17h40 :
À la recherche du puits perdu.
8h35 :
Fin du shift, dodo !
8h45 :
Coup de fil, en fait non pas de dodo, rendez-vous à la case Base sans passer par la case dodo (mais en touchant une prime de job). Quelques bidules à terminer, je ne sens plus la fatigue.
10h13 :
Enfin chez soi. Douche, sieste de deux heures, et glandouille, et dodo encore et toujours.
N'oubliez pas d'ajouter à cela la conversation quotidienne sur Mais où est donc la Tunisie, pourquoi je ne suis pas noire si pourtant je suis Africaine et quelle est donc la musique que les gens de là-bas écoutent ! Et le climat qui est toujours aussi chaud et humide, tout comme le soleil qui n'en finit pas de se coucher à dix-huit heures.
Qui a dit que travailler sur le field n'était jamais monotone ?
C'est reparti pour un tour !! Bon courage :-)
RépondreSupprimermerci ! j'ai bien aimé sheila au fait :P
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