"Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l'autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu'elle est libre." - R. Descartes

jeudi 3 mars 2011

Here we go again!

Après un retour mouvementé de Londres, une escale inattendue à Reykjavik, une correspondance perdue à Miami, une nuit forcée à Miami, un vol à Bogota, quelques heures dans la ville à chercher un téléphone tri-bandes, à échanger de valise, à retourner en speed à l'aéroport, après une demi-journée d'attente à Sao Paulo, je suis arrivée, saine et sauve, avec mon nouveau téléphone tri-bandes qui me permet d'être de retour dans le monde des gens joignables tout le temps, à Rio, après un an passé à espérer y repartir un jour, sans trop y croire, surtout pas dans de telles conditions "calendriesques" coïncidant avec mon anniversaire et le Carnaval.

Bref, j'y suis ! Je suis encore loin de récupérer mes heures de sommeil perdues entre avions, aéroports et fuseaux horaires, mais Rio est Rio et le sommeil attendra !

C'est marrant de revenir ici, à présent je n'ai plus autant peur des gens dans la rue, je comprends presque ce qui est écrit et baragouine des oui-non-merci à tout va car ce sont les seuls mots dont je maîtrise l'accentuation. Ah le portugais... Qui a donc eu l'idée d'inventer une langue si proche de l'espagnol, mais pas tant que ça en fait, avec une autre conjugaison, une autre grammaire, une sorte d'espagnol de monde parallèle. Note pour plus tard : me mettre au portugais !

Voilà je suis donc toujours en Amérique du Sud, un an plus tard, à vivre ces choses que je n'aurais jamais pensé vivre (aller deux fois à Rio ?! Fêter son anniversaire à Rio !! passer un carnaval à Rio ?!!!!!), ce qui me ramène à ce message de l'an dernier, quand mon coverall était bleu propre, que j'étais à Bogota depuis 2 jours et que je chantais la vie, comme aujourd'hui. Bien sûr je pourrais raconter que décider d'aller au Pao de Açúcar (un des points de vue panoramique de la ville) alors qu'il fait nuageux et pluvieux n'est pas la meilleure idée qui soit, surtout quand on espère voir la statue du Christ de loin (en vrai dans ces conditions on voit à peine le bout de son propre nez tellement on est dans le brouillard là-haut), mais je crois que ce n'est pas l'essentiel, non ?


L'essentiel c'est de se rendre compte une fois encore de la beauté de la vie, du cadeau que c'est. Il faut accepter le moins bon et le bon, et ne jamais douter ! Parce qu'après la pluie vient le beau temps, assurément :)

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