Samedi on a eu une réunion de toute la base, réunion surprise pour nous annoncer que dimanche on n'aurait pas le droit de venir travailler à la base avant 14h du matin pour cause de fumigation.
Ohhhhh
On avait un puits de prévu, pour l'après-midi, ce qui me laissait pile le temps de faire une vraie bonne grasse matinée comme un vrai bon gras dimanche après plus de trente jours de travail d'affilée.
Sauf que non.
Au lieu de ça, on est parti compléter notre puits à 5h, quand Paris s'éveille, avec donc un réveil avant les poules. Job super intéressant, le deuxième de ma vie ! Et comme je vous l'avais déjà dit, ici les puits sont à une petite heure de route, donc j'ai pu me coucher dans mon lit en prime !
Enfin pas exactement mon lit, car ce jour-là arrivait un nouveau dans l'équipe et dans la collocation, qui a donc pris ma chambre et j'ai déménagé pour partager la chambre de la stagiaire.
Aujourd'hui lundi, c'était un jour férié en Colombie. Quant à nous, retour au puits, douze zéro deux de son petit nom (ça rime avec tadbozyeu t'as vu ?), re réveil à l'aube, on a terminé le boulot, bien beau et propre, sans aucun souci, ce qui lève l'ambiguïté qui régnait sur la chance que je portais (ou que je ne portais pas, plutôt) à mes coéquipiers. Car imaginez-vous qu'ils s'étaient figuré depuis mon premier puits que je n'étais pas la personne la plus chanceuse qu'ils connaissaient, je me demande bien pourquoi...
Le seul problème quand tout se passe bien, c'est qu'on n'a rien à raconter après, à part qu'on travaille par tranches de 12 heures, par 45 degrés, des dimanches et des jours fériés ; bref rien que vous ne sachiez déjà !
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