Qui suis-je ?
lundi 30 novembre 2009
Mise à jour
Ce blog s'est étoffé au propre comme au figuré. Il est maintenant plus joufflu puisqu'il est désormais censé épouser la taille de l'écran de l'utilisateur. J'avais déjà essayé de modifier cet aspect car j'étais gênée par l'étroitesse du cadre des messages qui limitait la taille des images. En prime, il s'est enrichi d'une nouvelle fonctionnalité d'interaction avec les lecteurs. Au bas de chaque message, un onglet 'réactions' a fait son apparition, largement inspiré de facebook. Pour chaque message vous pourrez donner votre réaction : 'j'aime' qu'on ne présente plus, ou 'j'ai ri' ou encore 'je m'en tape' ! Alors je compte sur vous pour donner vos avis éclairés sur ma prose :-)
dimanche 29 novembre 2009
Le mur des Souvenirs

samedi 28 novembre 2009
Petit casse-tête

C'est ce que je m'efforce de faire depuis hier après-midi. Et pour corser le tout, la dead-line est demain soir, afin que je puisse nettoyer l'appart et le rendre lundi midi.
Il n'y a pas de solution facile à ce problème d'optimisation. Les seules pistes que j'explore s'appellent "sacs poubelles" et "hiérarchisation des priorités".
J'y retourne, et invite ceux qui ne l'ont pas encore fait à me donner leur adresse postale ! Vous avez mon email...
PS : Aidkom Mabrouk à tous !!
jeudi 26 novembre 2009
La Poste, on a tous à y gagner ?
Je rappelle les faits succinctement. Afin d'obtenir un permis de travail en Colombie, je devais fournir à ma correspondante colombienne, appelons-la B, certains documents par la poste : la fameuse copie-conforme de mon diplôme apostillé avec copie espagnole de la main d'un traducteur assermenté, mon offre d'emploi signée et un CV en espagnol. Hier soir j'étais en possession de tous les documents, mais avant de les envoyer j'ai préféré en faire parvenir une copie scannée à B pour qu'elle valide. Cela m'a laissé le temps d'aller me renseigner auprès de mon bureau de poste des tarifs et délais d'envoi par Chronopost.
Ce matin, tout était validé par B et j'avais l'accord du bureau parisien de SLB (schlum pour les intimes) de passer par Chronopost pour avoir la garantie de me faire rembourser. Ma mission consistait donc 1. à envoyer le chronopost en demandant une facture et 2. envoyer la facture jointe à celle de la traduction au centre parisien de SLB.
Poste Vs K round 1, fight :
J'arrive à mon bureau de poste, qui se trouve à 2 minutes à pieds , où j'allais déjà du temps de la prépa puisqu'il est équidistant de ma prépa et de mon actuel chez-moi, et que je connais comme ma poche pour y avoir traîné plus qu'au super-marché depuis quelques semaines ! Je pourrais écrire tout un billet sur ce bureau qui a la particularité d'être en "libre-service" depuis peu, ce qui a changé la vie des clients : avant il fallait faire la queue parfois plus de 15 minutes parfois juste pour un renseignement, comme dans tout bureau classique malheureusement, alors que maintenant, avec le même effectif - je vous le garantis puisque je connais leurs visages et serais presque à même de nommer chacun d'entre eux.. six ans que je les fréquente ! - on n'en a jamais pour plus de 5 minutes ! Mais ce n'est pas l'objet de mes propos. Le conseiller que j'avais vu la veille revient tout penaud me dire qu'ils sont à court d'enveloppe Chronopost international et qu'il faut se rendre au bureau le plus proche, derrière le Sénat.
Poste 1 - Kaou 0.
Poste Vs K round 2 :
Je ravale ma déception et file à mon rendez-vous en banque (ne me lancez pas sur ce sujet, j'y reviendrai peut-être ultérieurement). Je repasse quand même chez moi récupérer quelques papiers et imprimer un RIB en prévision de l'envoi pour me faire rembourser, et ne voilà-t-il pas que je trouve dans ma boîte au lettre une lettre (étonnant !) étrange. Je l'ouvre et découvre dedans un reçu de ma poste pour aller chercher un colis ! BIM BAM BOUM c'est mon alimentation de PC (cf. ici) ! Je l'attendais pour vendredi et ne comptais plus sur elle. Je repasse donc en vitesse à mon bureau Rue Cujas et récupère mon colis. Fussé-je partie aujourd'hui que c'en eût été fini !
Poste 2 - Kaou 0
Poste Vs K round 3 :
Après mon rendez-vous en banque (une mince victoire dans mon combat pour quitter la France puisque j'ai enfin un compte en dollar et que j'aurai prochainement une nouvelle carte bleue valable DEUX ans !) je file droit vers le Sénat, direction La Poste. Là pas de libre-service qui tienne, il faut faire la queue et prendre son mal en patience. Dans la queue je m'empare d'une enveloppe Chronopost International, la dernière sur l'étal, de peur de me faire réexpédier à Cujas pour cause de rupture de stock ! Mon attention est retenue par un panneau proposant la pièce de 10 euros, disponible ici et plus pour longtemps... Mon tour arrive et j'explique mon cas. La conseillère me tend les papiers à remplir et me demande le numéro de téléphone du destinataire. ARGHHHH ! Je savais bien que j'avais oublié quelque chose ! Je ne me laisse pas abattre et contacte la RH de Paris pour avoir les coordonnées téléphoniques de B. Ouf ! Il faut aussi remplir la case expéditeur avec une adresse en France. Nat G, si tu lis ce message et que tu reçois une lettre destinée à K T G, ne t'étonne pas... Mon envoi est fait, j'obtiens ma facture et là je demande une pièce de 10 euros. Mais on ne peut pas la payer par carte. ARGH BIS ! Je reviendrai !
Poste 3 - Kaou 0
Poste Vs K round 4 :

A quelques rues de là je rencontre un guichet automatique et me décide à revenir sur mes pas pour ne pas finir sur une complète défaite. Je retourne au bureau de la Rue Vaugirard, je refais la queue et là, je l'ai !
Poste 4 - Kaou 1
Poste Vs K round 5 :
Dernière manche, je ne voulais surtout pas envoyer mes factures avant de les avoir copiées, sait-on jamais ! J'ai donc dû retourner Rue Cujas pour le dernier envoi, celui des factures.
Arrivée chez moi, je vérifie le numéro Chronopost que l'on m'a donné, que je vais transmettre à B pour qu'elle puisse pister l'envoi. Il est composé de chiffres, de lettres et d'un code dont je n'arrive pas à savoir s'il fait partie du numéro ou pas. La blague, c'est que pour l'instant, avec ou sans ce code, mon envoi n'existe pas...

Mais ce n'est même pas le pire !
Vous voulez connaître le plus 'drôle' dans l'histoire ? l'embout PC de l'alim que j'ai reçue n'est PAS COMPATIBLE avec le PC, mais je ne l'ai appris qu'en rentrant chez moi après ma lutte dantesque... grrrrrrrrrrrrrrr
Poste 5 - Kaou 1
Cinq manches et soixante-dix minutes plus tard, La Poste est venue à bout de moi.
mercredi 25 novembre 2009
Bon appétit

Il raconte l'histoire vraie d'une jeune femme, écrivain non publiée, qui se lance comme défi personnel de réaliser les 524 recettes de cuisines du best seller de son idole - une Américaine ayant écrit un livre de cuisine française - en un an. Elle rédige un blog au jour le jour pour relater ses aventures, "The Julie/Julia Project".
Je ne vais pas me lancer dans une analyse pseudo-psychologique de comptoir, je veux juste dire que ce film m'a fait sourire et que je m'y suis un peu retrouvée sur deux aspects : mon goût pour la bonne cuisine (française.. pléonasme ? hehe) et pour ce blog !
Bien sûr que l'on écrit toujours un blog dans l'espoir d'être lu et apprécié, surtout si l'on aime manier la plume, mais je pense que c'est surtout pour soi qu'on le fait. On a envie d'écrire, mais il faut trouver un prétexte. Pour elle, raconter ses recettes de cuisine ; pour moi, raconter mon voyage. Le rendre public aide ensuite à l'auto-discipline d'écriture régulière : je m'aperçois que je pense régulièrement à ce que je vais écrire et je me demande si une trop longue absence ne pousserait pas les lecteurs (s'ils existent) à penser que j'ai abandonné.. avant même d'avoir commencé l'aventure d'ailleurs ;-)
lundi 23 novembre 2009
J - 3 ?

- téléphone portable : check
- internet : check
- assurance logement : check
- adresse fiscale : check
- allocations familiales : check
- compte bancaire : check
- bail de location : check
Papiers administratifs :
- billet de retour pour tunis : acheté
- bourse CROUS : (presque) à jour
- ouverture de compte en dollar : rendez-vous mardi matin
- permis de travail colombien : AIE AIE AIE
Voilà où j'en suis. Ce matin, retour au Palais de Justice, ambiance tamisée et mélange d'eau de Cologne et de fumée de cigarettes dans les couloirs. Dans le hall d'attente (la salle des pas perdus), 15 personnes attendaient à la queue-leu-leu devant les guichets d'apostille. Cette fois-ci, j'avais prévu cinq copies de mon diplôme, certifiées conformes, soit le nombre maximum de copies autorisées pour une apostille immédiate.
A présent je dois traduire le-dit diplôme, et la tâche là encore n'est pas de tout repos puisqu'il faut trouver un traducteur assermenté par la Cour d'Appel de Paris, puis il faut prendre rendez-vous et la traduction en elle-même n'est pas exécutée immédiatement... Mon rêve de mouton frais s'envolera avec l'AF-1284 jeudi après-midi, mais je doute fort être moi-même dedans :( Comme dirait La Fontaine, "Adieu veau vache cochon couvée".
vendredi 20 novembre 2009
Ôde à l'Administration française
Le palais étant à 10 minutes à pieds, les queues à l'entrée et pour les fouilles d'objets douteux me permettent d'y être à la demi. Là une queue de plus de dix personnes me surprend, ainsi qu'un écriteau affichant les horaires : 9h à 12h et 13h15 à 15h !!!!! Vingt-cinq minutes de queue plus tard, mon tour arrive. J'entre et présente l'original de mon diplôme ainsi que la copie. L'employée me regarde : "Ah non nous ne travaillons que sur des copies certifiées conformes."
Qu'à cela ne tienne, notre cher directeur d'études nous a joint une copie certifiée conforme par Supélec, que je dégaine. Elle y jette un coup d'oeil furtif et lâche "Ah non il faut qu'elle soit certifiée conforme par une mairie. Et puis de toutes façons vous avez un cachet Versailles, il faut se rendre à la Cour d'Appel de Versailles". Pendant l'instant où l'information remonte à mon cerveau, une collègue de l'employée lui dit qu'elle peut quand même apostiller des documents de l'Académie de Versailles et les inscrire sur un registre spécial. L'employée regarde sa montre, qui indique sans doute 15h et encore autant de dossiers à expédier que de personnes derrière la porte et la gamine à aller chercher à la danse et plus de lait au frigo, penser à passer au Franprix après avoir récupéré Léa.
Je me ressaisis et lui demande alors à quoi peut bien servir une copie que l'établissement duquel je suis diplômée m'aurait certifiée conforme. Elle fait mine de ne pas comprendre et croit m'apprendre gentiment que l'Hôtel de Ville 'pas loin' est une mairie et se fera une joie de certifier mes copies, puis que je pourrai revenir un autre jour aux horaires d'ouverture. Eh bien parlons-en des horaires, je crois bien faire en lui indiquant qu'ils sont erronés sur Internet. Mais une collègue s'empare de la balle au vol pour me dire que non, ils ne le sont pas, que je parle des horaires de Versailles et que j'ai cliqué sur le premier résultat sur Google sans regarder ? Etrange alors comme ça à Versailles ils ont le même numéro de téléphone (dont j'avais observé que lui n'était pas erroné) ? Et je ne parle même pas de l'adresse.
Bref je me fais littéralement jeter et je contiens mes larmes sur le trajet du retour. Je vais directement à ma mairie chérie du Ve, après avoir fait d'autres photocopies de mon diplôme, dont j'entends bien apostiller 5 exemplaires (la limite autorisée) pour être tranquille ! L'employé récupère mes copies et me rend directement celle certifiée conforme par Supélec : "Celle-ci est déjà conforme". Je m'obstine et lui demande de la certifier à nouveau puisqu'elle n'est pas du goût du Palais de Justice. Il me répond qu'il ne peut certifier conforme une copie conforme, que ma copie est légalement conforme et que les employés du Palais de Justice auraient dû l'accepter mais qu'ils sont un peu "bornés". Ah bon ?
_____
Après vérification, j'avais en effet cliqué sur le premier lien trouvé sur Google, mais il n'en demeure pas moins qu'il indiquait bien le Palais de Justice avec des horaires erronés.
jeudi 19 novembre 2009
J - 7

Lundi thème Sogé : banque et assurance logement, avec les allocs.
Mardi thème journée ratée : tout comme Michel Boujenah croisé sur place, j'ai fait une heure de queue à la LMDE pour m'entendre dire que ma carte vitale n'est plus active et ne le sera jamais car souscrite initialement à la SMEREP ; voulant me rendre au CROUS j'apprends qu'il est fermé mardi après-midi.
Mercredi thème quand y en a plus : rendez-vous au CROUS où l'on me dit que je dois encore leur adresser mon diplôme de fin d'études ; je reçois tard la nuit, décalage horaire oblige, un mail au sujet de mon visa : il faut là encore que je fournisse mon diplôme traduit en espagnol et apostillé ainsi qu'un CV traduit.
Jeudi thème blague : ça fait des jours que j'essayais de joindre la RH du centre de Clamart, qui est supposée m'aider dans mes démarches, mais elle était occupée à l'organisation d'un forum ; aujourd'hui son PC a crashé et elle n'a plus aucun de ses documents à disposition !!!! Pour ouvrir mon compte banquaire j'ai besoin qu'elle me fournisse une attestation, mais elle doit aussi être signée par mon centre d'accueil, qui est au Royaume-Uni... Bref et en ce qui concerne la traduction légale des documents, je cherche encore. Et pendant ce temps-là mon état des lieux sortant est prévu pour mercredi prochain. Ah et bien sûr, pour couronner le tout, dernière nouvelle du jour : mon fournisseur de téléphonie mobile n'a PAS d'accord avec la Colombie ce qui veut dire que si je ne change pas (à nouveau) de contrat, je ne pourrai ni recevoir ni émettre d'appel ni de texto de là-bas. Why can't we be friends ???
mercredi 18 novembre 2009
Balade parisienne
Départ des Gobelins, quartier qui recèle l'une des plus ancienne bâtisse de la capitale, le château de la Reine Blanche au 17 de la Rue des tapissiers célèbres (non loin de l'avenue du même nom). Nous avons même pu pénétrer dans l'enceinte et visiter son très beau escalier à vis en chêne.
Profitant d'être dans le quartier, nous avons longé le lit de la Bièvre, rivière aujourd'hui sous-terraine se jetant dans la Seine et bordant la manufacture. Là en jetant un coup d'œil par les fenêtres nous en sommes venus à papoter avec un employé qui nous a expliqué que leur savoir-faire en matière de reproduction de couleurs à l'œil nu était plus efficace qu'un spectrophotomètre !
Je passe rapidement sur le Mobilier National, puis direction le Ve en passant par Mouffetard et quelques curiosités que je n'avais jamais pris la peine d'apercevoir car n'avais jamais levé le nez bien haut...
Puis nous déambulons dans la Rue Rollin connue pour avoir accueilli Descartes quelque temps. L'occasion de lire la plaque apposée en son honneur, sur laquelle est gravée cette citation, que je m'approprierai désormais : "Me tenant comme je suis, un pied dans un pays et l’autre en un autre, je trouve ma condition très heureuse, en ce qu’elle est libre."
Cette petite rue piétonne se jette par un escalier abrupt dans la rue Monge, qui livre aux connaisseurs une porte dérobée donnant sur les Arènes de Lutèce. Et là j'ai fait la plus grosse découverte que je pouvais imaginer : un vrai amphithéâtre romain en plein air se trouve là, aujourd'hui réaménagé en parc, et j'ai vécu à Paris six ans sans jamais en soupçonner l'existence !

________
La Map de la ballade : veiller à dézoomer pour voir à la bonne échelle (je n'ai pas encore complété tous les petits check-points)
Afficher Ballade parisienne sur une carte plus grande
lundi 16 novembre 2009
L'Imaginarium du Docteur Parnassus

Voici le film que je suis allée voir dimanche à l'UGC Gobelins, séance de 22h. Moi qui m'attendais à trouver une salle déserte, j'ai eu la surprise de voir la salle se remplir jusqu'à être complète ! Il faut savoir que l'UGC Gobelin est aux cinés parisiens ce que Ryanair est à ses airs : le lower cost. Séance à 3,90€ quel que soit le jour, l'heure et le film dès lors que l'on a moins de 26 ans (sans même le plus souvent avoir à présenter un justificatif). Et une fois les études achevées, plus de tarif étudiant qui tienne, c'est 9,50€ la séance ! Une fois dans la salle, on comprend vite comment tout ceci reste rentable, aucun mystère, juste une double ration de publicités, avec en prime des spots doublons pour remplir les vides !

Le film s'achève, générique de fin, et au lieu du classique 'Film de ...' apparaît la mention "A film from Heath Ledger and friends". Et là tout va très vite dans ma tête : Heath Ledger, The Dark Knight, Joker, mort tragique en cours de tournage... Mais oui ! Mon John Doe n'en était plus un, tout était clair : c'était Heath Ledger, mort avant la fin du tournage, et remplacé par un habile réalisateur et un subtil stratagème par ces trois autres stars hollywoodiennes. WAOUH ! Pour tout autre film au scénario "classique", un tel changement d'acteur eût été tout simplement non envisageable car non crédible alors qu'ici, les multiples visages d'un même personnage semblaient la concrétisation matérielle d'une réalité mentale dans un monde imaginaire, bref tout était cohérent, presque évident. La magie du film a donc opéré et moi, spectatrice innocente, me suis fait duper comme une bleue !

J - 10

Grande nouvelle aussi : je me suis séparé de feu ma tour de PC ! Ceux qui la connaissaient pourront verser une larme en son honneur, après de nombreuses années de bons et loyaux services, elle est retournée à la Terre par le biais de l'organisme de déchets de Paris. Heure de décès : midi deux. Pour résumer je n'ai donc 'plus que' deux PC dans mon studio, dont un qui fait un bruit de propulseur de fusée et pourrait me servir de chauffage d'appoint et l'autre dont la batterie ne veut plus réagir depuis (comme mentionné plus haut) cet après-midi et ma sérieuse altercation avec le câble d'alimentation. Au fait, ai-je mentionné que je serai à terme 'software engineer' ?
dimanche 15 novembre 2009
Infos pratiques
Plus sérieusement, j'ai dégoté des blogs de Français expatriés à Bogota, et j'ai pu récolter pas mal d'informations utiles !
1. Les prises électriques sont conformes aux normes américaine (la pluralité, c'est ce qui fait le charme des normes !)
2. Le prix d'un billet d'avion pris à l'avance et pas trop dans la période de vacances classique vaut 800-900 euros pour les moins de 25 ans, vous pouvez d'ores et déjà commencer à économiser, surtout pour ceux qui franchissent bientôt le cap des 25 et ont grandement intérêt à venir avant !
3. Beaucoup de guides touristiques pour la Colombie n'ont en fait pas été rédigés par des gens vivant sur place. Et si c'est, semble-t-il, le cas du Routard, le LonelyPlanet a carrément été rédigé par un individu qui n'a jamais mis les pieds en Colombie et qui aurait chiné ses articles dans d'autres guides et au consulat de Colombie en Californie... De toutes façons je ne suis pas fan des guides touristiques qui font le choix des choses 'à voir' à notre place. Mon esprit anti-formatage préférerait visiter avec des locaux afin d'être sûre de ne pas me faire avoir - autre conséquence fatidique des guides touristiques.
4. Il y a des Carrefours à Bogota !! A moi camembert, Kellogs, Nutella et Tropicana ! Non je rigole, je me suis déjà passé neuf ans de ces joyaux de la culture occidentale. Mais au moins je sais que si j'ai le blues, je pourrai sniffer du vieux clacos bien fait pour me remettre d'aplomb !
_________
Sources :
bogote ferver
colombianito
vendredi 13 novembre 2009
"Controverses"

Première surprise : les billets
La caissière notifie aux personnes devant nous que l'expo n'est pas à 4 euros - tarif que je trouve déjà particulièrement bon marché - mais à 2,5€ exceptionnellement. Quand notre tour arrive elle nous demande si nous avons moins de 25 ans, auquel cas la place unitaire est à 1€ ! Époustouflante nouvelle... La caissière semble peiner à dompter l'imprimante, et tandis qu'elle nous tend 4 tickets, on voit la machine continuer d'imprimer ce que l'on suppose être des reçus, en quantité suffisante pour tapisser mon studio. A ce compte je pense pouvoir affirmer que l'expo n'a fait aucun bénéfice sur nos entrées...
Deuxième surprise : l'expo
La salle est vaste, l'ambiance est tamisée. L'exposition se déroule sur deux étages, elle est composée d'une bonne centaine de clichés, chacun muni d'un texte explicatif, rangés à peu près par ordre chronologique. Parfois de petites télés vont plus loin en proposant des élargissements culturels. Niveau contenu, cette expo est très enrichissante. Les controverses proposées sont de plusieurs natures. Droits d'auteur et plagiat, droits à l'image, frontières de l'art, frontières du décent, photo montage et mises en scène, etc.
Bismarck sur son lit de mort, Hitler mort, Charlie Aplin, Lady Di avant l'accident, des fosses communes, des enfants mourant de fin, Brook Shield enfant, le premier homme sur la Lune, Che Guevara. Personnellement les photos qui m'ont dérangée sont celles d'enfants nus dont les parents ont consenti à la parution (voire sont les photographes). J'ai du mal à saisir où est l'art dans l'exploitation de mineurs et je suis encore plus choquée qu'une des enfants devenue adulte ait porté plainte car le cliché était considéré comme obscène et qu'elle souhaitait le réhabiliter...
Et comme je ne peux parler de cette exposition sans montrer une image, voici la photo la plus terrible selon moi : L'Ange Noir. Son photographe, Kevin Carter, s'est vu attribuer un prix Pulitzer très controversé par l'opinion publique en 1994 et il s'est donné la mort peu après suite à l'assassinat d'un ami reporter et à une grave dépression et sans doute anéanti par ces accusations de profiter de la misère du monde et d'être lui même le vautour qu'il représente.
Bref cette exposition pose beaucoup de questions, et m'a appris de nombreuses choses.
Troisième surprise : la nocturne
Lire cent textes explicatifs ce n'est pas si rapide, surtout que l'exposition était remplie. Vers vingt heures nous avons eu peur de nous faire éjecter, mais en fait rien de tout ça : pendant la durée de l'exposition - soit quelques mois, une soirée est réservée à une nocture jusque 22h et à tarif réduit, et c'était ce soir-là ! Nous avons donc pu prendre notre temps, jusque 21h puis, rejointes par un ami, nous sommes allés dîner.
jeudi 12 novembre 2009
Bruxelles ma belle
Il n'y a pas meilleur moment que l'automne pour visiter la capitale de l'Europe. L'arc-en-ciel des couleurs des feuilles mortes est alors sublimé par un ciel uniformément anthracite en toile de fond. Aux oreilles d'un non-initié tel tableau n'a rien de charmant et doit sembler au contraire morne et triste mais c'est là tout le paradoxe de Bruxelles ! Plus exactement c'est le paradoxe du souvenir que j'ai gardé de cette ville, qui serait dénaturé par un soleil accablant ou un ciel immaculé. Car aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais passé d'été à Bruxelles, et tous mes souvenirs gravitent autour d'une ville grise froide et nuageuse.
Ce soir nous allons voir une expo : "Controverses", qui rassemble des photographies qui ont suscité une controverse et/ou un procès contre le photographe. J'ai hâte de voir ça !
mardi 10 novembre 2009
Comme un air de déjà vu
L'original :
Et la copie :
Bon ce n'est peut-être pas flagrant, mais pour avoir écouté Fidelity des centaines de fois, je trouve que la mélodie de Love is waterproof ressemble fort au début de Regina (OO:08 à 00:45 jusque la fin des "I hear in my mind..")...
Toujours dans mon élan, je sais que je connais le sample principal de ce tube de Calvin Harris Ft Dizee , mais je sèche ! Serait-ce un générique repris par le Grand Journal ? De même, je sèche sur le couplet "come and dance with me", pour lequel j'ai aussi une sensation de déjà entendu, mais je n'arrive plus à me souvenir d'où ça sort !!!! Des pistes ?
dimanche 8 novembre 2009
5 fruits et légumes par jour
Dans le désordre, je vous présente curuba, lulo, guayaba pera, guayaba feijoa, maracuya, banane, granadilla, tomate de Arbol, mangue, pitahaya...
Dans le lot je reconnais une tomate et une banane. Une mangue aussi, et un fruit de la passion ? En fait tous les fruits que je ne reconnais pas ressemblent à des fruits de la passion : tous pleins de grains recouverts de pulpe dans une enveloppe rigide. Interesting.
Dans la foulée, gourmande que je suis, je me suis aussi intéressé à la gastronomie locale. Il apparaît qu'un repas classique se compose d'une sopa - comprendre soupe, suivie du plat principal, bandeja puis de la sobremesa, dessert ou boisson. Mais laissons parler des experts. Je cite "La Colombie (Projet des Profils culturels, Centre Anti-Racism, Multiculturalism and Native Issues (AMNI), Faculté de travail social, Université de Toronto, avec l'aide de Citoyenneté et Immigration Canada"
"Le plat principal est composé de poisson ou de viande, que l'on sert avec du riz, des pâtes, des haricots rouges ou des lentilles et peut-être des légumes, des bananes plantain frites ou une petite salade.
Les soupes, en Colombie, sont exquises. À Bogotá, la soupe traditionnelle, l'
ajiaco, contient poulet, pommes de terre, câpres, crème et avocat. Sur la côte caraïbe, on aime les soupes de poisson et de fruits de mer. Le sancocho peut être une soupe aux légumes, mais aussi un ragoût de viande ou de poisson. Chaque région a sa propre façon de préparer ce plat populaire.
Les Colombiens se servent de feuilles de bananier dans beaucoup de recettes. Le quesillo est du fromage enveloppé dans une feuille de bananier; les tamales sont des tartes à la viande, aux pommes de terre, aux pois, aux œufs et aux olives enveloppées dans des feuilles de bananier. Le maïs est l'élément de base des tortillas, galettes que l'on mange fourrées d'un mélange quelconque, ou que l'on fait frire avec un œuf à l'intérieur pour en faire des arepas de huevo (crêpes aux œufs). La mazamorra (bouillie de maïs au lait) est une spécialité de la région d'Antioquia.
On se sert beaucoup du riz pour faire des desserts en Colombie. L'arroz con coco, riz sucré cuit dans le lait de coco, est un des desserts favoris. Les roscones, pâtisseries à la gelée de goyave, et les obleas, gaufres couvertes d'une pâte sucrée, figurent aussi parmi les desserts préférés."
J'en ai l'eau à la bouche !
vendredi 6 novembre 2009
message à caractère informatif
CoUcOu les potoooos !!!
j kiff grav la life ! lachéééé vo coms
tou pl1 de poUtoUs kiss luvvv
<3 <3 <3
[/skyblog]
jeudi 5 novembre 2009
Le départ

J'ai envoyé mes lettres de résiliation, trouvé une solution pour mes cartons résiduels, fait le tri des affaires à emporter en Afrique, en Amérique ou à conserver en Europe. Ma propriétaire sait que je pars, le fisc aussi. Et j'ai mon billet ! Plus qu'à boucler les valises...
mercredi 4 novembre 2009
I shall never surrender
J'y étais déjà allée depuis sa rénovation de 2005 et je ne cache pas que ce bâtiment continue de m'éblouir ! Personnellement plus attirée par la peinture je dois avouer que même les collections de sculptures, bibelots, et vases sont impressionnantes. Niveau tableaux se côtoient des Sysley, des Pissaro, des Monnet et je n'évoque ici que les peintres du XIXe!
Au sous-sol du musée se cache une rétrospective de l'histoire du Petit Palais que je n'avais pas vue la dernière fois. Je savais que les deux palais avaient été construits pour l'Exposition universelle de 1900, mais j'ignorais que le projet initial était de créer une perspective en reliant l'esplanade des Invalides au Champs Elysées par le Pont Alexandre III et c'est vrai que depuis le Palais des Invalides, l'imposant pont crée un boulevard qui mène à l'avenue W Churchill, conduisant elle-même aux Champs. Et de loin on en oublierait presque qu'il s'agit d'un pont traversant la Seine pour croire à une avenue, s'il n'était paré d'or et de bronze !

En sortant du musée j'ai redécouvert comme chaque fois que je passe par ici la statue de Churchill et sa citation "We shall never surrender" puis je suis rentrée tranquillement en longeant la Seine.
Entre deux eaux
C'est merveilleux de partir à l'aventure, loin et longtemps et je mesure l'envergure de cette opportunité qui m'est donnée, mais aujourd'hui j'ai l'impression de voir davantage les mauvais côtés dus à l'éloignement et la longue durée de l'exil que les bons, ce qui n'est pas sans me faire culpabiliser de surcroît : comment me sentir mal alors que j'ai décroché le job de mes rêves ?
Une amie proche a identifié la raison de mes réflexions intenses et souvent empêcheuses de tourner en rond. Je suis en pleine période de transition : l'aventure française s'est achevée dans ma tête alors que la colombienne n'a pas encore commencé. Je vis dans l'attente de mon départ, mes activités gravitent autour de cette fin programmée entre déménagement et adieux sans que je puisse occuper mon esprit en aucun préparatifs d'emménagement puisque slb se charge de tout : visa, logement, transport sur place.
Il faut aussi dire que les gens autour de moi travaillent ou cherchent un emploi, bref ont l'esprit occupé ou préoccupé par d'autres activités que le tourisme. Et le climat diluvien ne m'est d'aucun secours en ce moment... Mais aujourd'hui, accalmie en perspective, je sors, promis !
dimanche 1 novembre 2009
Halloween party
Je n'avais jamais pris conscience de l'ampleur qu'avait prise cette fête en France, vrai phénomène se société à présent. Hier avenue Choisy, j'ai vu des enfants déguisés en sorcières quémander des bonbons ; rue des Canettes j'ai vu un ange et un démon, trois mort-vivants et un zombie. Rue du Dragon se tenaient Blanche-Neige et Dracula. Il n'y a que boulevard Barbès où la fête semblait passer inaperçu !
Mais hier Rue du Dragon j'ai aussi retrouvé par hasard des personnes que je n'avais pas vues depuis des années ! Deux copines du lycée et un copain de prépa, tous trois Tunisiens, là pour fêter l'anniversaire d'un ami à eux qui se trouve être une connaissance commune. Ça fait toujours plaisir de revoir des têtes familières ! Surtout quand on croyait l'une d'elles à Los Angeles ! C'est aussi ça Paris et sa magie des rencontres fortuites.
Aujourd'hui journée pluvieuse et temps gris, malheureusement c'est surtout ça Paris.